Nous commençons dans la province française où une institution, le café de village, est en voie de disparition.
Robert Bourguignon se souvient de l’époque où il allait au café à Ugny, une petite commune nichée dans les collines de Lorraine et dont il est le maire, pour siroter son expresso et entendre les derniers potins.
Aujourd’hui, rapporte le Wall Street Journal du 8 février, le bar est recouvert d’une couche de poussière. Tables et chaises n’ont plus été bougées depuis janvier 2019, lorsque le Lounge Bar a déclaré faillite.
Il existe à New York une institution qui, au moins jusqu’à présent, a échappé aux touristes : la bodega, ou épicerie du coin. La bodega n’est pas nécessairement sur un coin, mais elle est toujours, pour ainsi dire, « à deux pas », ce qui lui vaut en français le nom générique, et peu attrayant, de « commerce de proximité ».
Partie intégrante du paysage new-yorkais, les bodegas sont apparues dans les années quarante et cinquante dans les quartiers hispaniques. « Bodega » signifie « cave à vin » ou « épicerie » en espagnol. La majorité étaient tenues par des Portoricains et par d’autres immigrants
Entendue sur la BBC le 15 février, cette nouvelle me fait dresser l’oreille : une station de ski dans les Pyrénées s’est fait livrer 50 tonnes de neige par hélicoptère.
La neige prélevée en haute montagne a été déposée sur les pentes en deux heures et demie pour un coût évalué entre 5 000 et 6 000 euros, rapporte Le Monde.
L’initiative, très dispendieuse et très peu écologique en termes d’émissions de CO2 , a été largement condamnée, à commencer par la ministre de la transition écologique, Élisabeth Borne, qui a déclaré : « Enneiger des stations de ski par hélicoptère n’est pas une voie possibl
« Les villes devraient être construites à la campagne, l’air y est tellement plus pur. »
À défaut de réaliser cette boutade, attribuée à Alphonse Allais, les urbanistes s’interrogent beaucoup ces temps-ci sur la manière de réintroduire la nature dans la ville. C’était le thème d’une conférence-débat organisée le 20 février à Genève par le journal Le Monde et le quotidien suisse Le Temps.
On estime qu’en 2050, les deux tiers de l’humanité seront concentrés dans les villes. Pour éviter que celles-ci ne deviennent des étuves, comme ce fut le cas lors des récentes canicules, la nature se révèle être
Le Musée des beaux-arts de Gand, en Belgique, consacre en ce moment une importante exposition au peintre primitif flamand du 15ème siècle Jan Van Eyck, auteur, avec son frère Hubert, du retable de l’Agneau mystique, un des chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art.
Le polyptyque, dont le panneau central représente un agneau sacrifié sur un autel et symbolisant Jésus-Christ, date de 1432. Il est considéré comme la première œuvre majeure peinte à l’huile.
Van Eyck n’a pas inventé la peinture à l’huile mais il est reconnu comme ayant poussé le procédé jusqu’à un degré de perfection jamais atteint avant