Plus près de nous, en France, je reconnais cette même force chez Emmanuel Macron. Les 3 et 4 février, il a effectué un voyage officiel en Pologne. Il voulait à tout prix réconcilier Paris avec le gouvernement ultraconservateur de Varsovie. Il y est parvenu. Rien n'arrête non plus Marine Le Pen. Un récent document découvert par l'Agence France Presse révèle que son parti doit plus de neuf millions d'euros à une société russe. Le Rassemblement National est surendetté. Et pourtant, Marine Le Pen continue comme si de rien n'était. Enfin, l'ex-championne de patinage artistique Sarah Abitbol a, elle-aussi, fait montre de sa rage de vaincre. De son désir de remonter sur le ring. Abusée sexuellement par son coach, elle s'est tue pendant des années. Aujourd'hui, avec son livre-témoignage, elle fait trembler tout le milieu du sport de glace. Des têtes tombent. La peur a changé de côté.
Lui ne semble jamais avoir été inquiété. Le président des États-Unis sort lavé des soupçons d'abus de pouvoir et d'entrave à la bonne marche du Congrès qui pesaient sur lui. Il n'est pas destitué, tout juste offensé.
Tout s'est – presque – passé comme prévu. Le 5 février, Donald Trump a donc été acquitté des faits d'abus de pouvoir et d'entrave à la bonne marche du Congrès. Ainsi en a décidé le Sénat américain. Si, les deux fois, les Républicains ont obtenu une majorité claire, un incident est venu émailler le scrutin portant sur l'abus de pouvoir. Cette question a recueilli 52 votes des conservateurs en faveur du 45ème président des États-Unis contre 47 voix démocrates pour la destitution du locataire de la Maison Blanche. Seule ombre au tableau : un 48ème bulletin s'est ajouté à ceux des Démocrates. Il émanait de Mitt Romney, Républicain et candidat malheureux face à Barack Obama en 2012. Par cet acte, l'élu est passé à la postérité. Il est devenu « le premier sénateur de l'histoire à voter pour la destitution d'un membre de son propre parti », comme le fait remarquer le quotidien économique français, Les Échos. Une prise de position qui a clairement gâché le plaisir du chef de l’État.
Kirk Douglas est mort le 5 février à Beverly Hills, à l'âge de 103 ans. Immédiatement, des quatre coins du monde sont venus des hommages émouvants. Du public qui l'a admiré, de stars qui l'ont côtoyé, d'amis et de famille qui l'ont aimé. Beaucoup de médias ont salué « le dernier géant d'Hollywood » tandis que les critiques cinéphiles pleuraient l'inoubliable « Spartacus », le plus séduisant des « Vikings » ou l'intrépide cow-boy de « Règlements de comptes à OK Corral ». L'ultime légende à être passée de l'âge d'or du cinéma en noir et blanc au Cinémascope crevait l'écran. Comédien dans une cen
Il est minuit à Varsovie. Les prestigieux invités sortent lentement de la Résidence, bâtiment moderne dans lequel l'ambassadeur de France en Pologne a pour habitude de recevoir. Mais, en ce 4 février au soir, c'est Emmanuel Macron qui accueille. Les grands noms du monde de la culture polonaise se pressent à cette soirée. On reconnaît, entre autres, l’ancien dissident Adam Michnik, la réalisatrice Agnieszka Holland, l’acteur Wojciech Pszoniak et l’historien Piotr Cywinski. Après un apéritif dans le salon qui donne sur le parc, le dîner est servi dans la grande salle à manger. Une pléiade d'arti
Marine Le Pen n'a pas traîné. À la mi-janvier, elle a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 2022. Tout le monde a été un peu surpris par le moment qu’elle a choisi pour se lancer. Nous sommes à moins de deux mois des municipales, à plus d'un an des régionales et à deux ans de la course à l’Élysée. Il ne semblait pas y avoir d'urgence. D'autant qu'elle n'a jamais fait mystère de son envie de prendre sa revanche sur 2017. Mais son avenir pourrait être remis en cause, tout comme celui de son parti d'extrême droite.
Le 4 février dernier, l'Agence France Presse a eu accès à des docu
C'est une petite voix un peu inquiète. Des mots simples et quelques silences. Le temps de respirer, peut-être, de repousser les images qui la hantent. En ce 30 janvier, elle est au micro de France Inter. La radio publique dont la matinale est la plus écoutée de France.
Sarah Abitbol parle. L'ancienne championne de patinage artistique a maintenant 44 ans. Mais elle ne pense qu'à ses quinze ans dont elle semble retrouver les accents. Les phrases sont éloquentes : « Il profitait de venir dans la nuit quand je dormais avec mes peluches et me réveillait avec sa lampe torche. C’était un cauchemar. »