Chers auditeurs, bonjour. Nous sommes le 12 juin 2019 et c’est Jacques, au micro, qui vous présente cette nouvelle édition de notre programme hebdomadaire.

Nous commençons avec un coup d’œil sur la dernière rencontre des présidents français et américain en Normandie à l’occasion de la commémoration du débarquement allié le 6 juin 1944.

« Le petit chêne est mort et l’herbe a repris ses droits sur la pelouse de la Maison Blanche où Donald Trump et Emmanuel Macron l’avaient planté, le 23 avril 2018, à l’occasion de la visite d’État du président français. »

Ainsi commence une tribune intitulée « Entre Trump et Macron, la fin des illusions » dans le journal Le Monde du 5 juin, veille de la rencontre entre les deux chefs d'État en Normandie pour commémorer le débarquement allié du 6 juin 1944.

Continuons sur le thème de la liberté, convertie cette fois en article d’exportation.

Lorsque j'ai lu dans le Guardian du 29 mai un article intitulé « Le ministère américain de l'énergie donne aux combustibles fossiles une nouvelle image de marque : ils représentent des 'molécules de liberté' », je n'ai pas pu résister à le partager avec vous.

« Comme n'importe quel politicien sera heureux de vous le dire, l'Amérique est la terre de la liberté », commence l'article, qui continue : « Ce qu'on entend moins souvent, c'est que ce qui se trouve sous la terre est aussi, apparemment, constitué de liberté, s'il faut en croire un récent communiqué de presse du ministère de l'énergie. »

Da

Entretemps à Paris, l’air va devenir un peu plus pur.

Depuis le 8 juin, il est interdit de fumer dans 52 parcs et jardins parisiens, soit 10 % des espaces verts de la capitale française. La mesure a été annoncée par la Mairie de Paris le 31 mai, à l'occasion de la Journée mondiale sans tabac.

La nouvelle est intéressante parce qu'elle affecte un trait particulièrement tenace de la culture française : le symbolisme associé avec la consommation de cigarettes – affirmation de soi-même, adhésion à un groupe, « cool », convivialité, etc. – reste attrayant dans ce pays où l'on ne s'est joint que tard et lentement à la campagne contre le tabagisme.

L'inte

Nous continuons en province avec le profil d’un activiste non-conventionnel.

À ce jour, Hervé Ridard a déjà traversé 5 000 communes, réparties dans douze départements et deux régions (la Bretagne et la Loire). Il lui en reste environ 30 000. Ce cycliste amateur de 50 ans, qui utilise un tricycle couché, a fait le pari de visiter toutes les villes et tous les villages de France, sans exception – un périple qu'il compte boucler en une dizaine d'années et auquel le journal Le Monde consacre une chronique, le premier juin.

Mais il ne s'agit pas là d'un projet purement sportif : Hervé Ridard ne se contente pas de couvrir de 70 à 100 km par jour, en moyenne, sur un véhicule n

Et nous terminons en Ukraine, sur les lieux de la catastrophe de Tchernobyl, il y a 33 ans.

Il y a un peu plus de trente-trois ans, le 26 avril 1986, se produisait à Tchernobyl, en Ukraine, le plus grave accident nucléaire que le monde ait connu à ce jour. Il a provoqué des radiations 400 fois plus élevées que celles libérées par la bombe larguée sur Hiroshima en 1945. La catastrophe de Tchernobyl a forcé l'évacuation de plus de 200 000 personnes et fait des milliers de victimes. Le bilan, encore controversé et qui s'allonge au fil des années, varie de 25 000 à près d'un million de décès dus aux radiations.

Mais à l'intérieur de la zone d'exclusion de 30 kilomètres autour du sarcophag