Coptes : Silence, on tue...
En ce moment, je n'ai pas envie d'être politiquement correcte. Je refuse d'expliquer, de contextualiser, voir de relativiser. Lorsque l'on tue des enfants au seul motif qu'ils sont nés chrétiens, alors, pour reprendre la célèbre phrase de Vladimir Jankélévitch : « Il n'y a pas de pardon possible » !
A la veille du Ramadan, le 26 mai, une soixantaine de Coptes dont une quarantaine d'enfants se rendent en bus au Monastère de Saint-Samuel, pour s'y recueillir pendant le week end. À Mynia, à plus de 200 km au sud du Caire, leur car est arrêté. Des hommes masqués les font descendre et leur ordonnent d'abjurer leur foi. Un à un, les pèlerins refusent. La sentence est immédiate : ils sont abattus froidement d'une balle dans la tête. Les tueurs prennent immédiatement la fuite. Vingt-neuf personnes meurent, dont de nombreux enfants. L'un des bus ne transportait que des mineurs. Seuls trois ont survécu au massacre. Quant aux vingt-cinq blessés, ils ont été transférés d'urgence à l'hôpital. Le lendemain, cette tuerie a été revendiquée par la branche égyptienne de l'État islamique, qui multiplie depuis des mois les attaques contre les Coptes.
La Gambie dit enfin stop au tourisme sexuel
Un couple marche sur une magnifique plage de sable blanc. Le soleil est au zénith, la mer bleue turquoise et quelques cocotiers ici et là apportent une nuance de vert dans ce paysage idyllique. On entendrait presque le clapotis de l'eau. Elle est plus petite que lui, en maillot de bain deux pièces, des bourrelets de chair molle comme tombant de son corps fripé. Il est noir, musclé, porte un pantalon remonté jusqu'aux genoux et une chemise à manches courtes. Elle l'a pris par la taille, elle s'agrippe à lui. Il lui effleure le bras. Sans ostentation, sans dégoût apparent non plus. Il faut bien
Législatives : Vers une nouvelle victoire pour le parti de Emmanuel Macron
Hier soir tard, je profitais d'un moment de calme absolu chez moi, pour passer un coup de fil à l'une de mes vieilles copines. Après avoir pris des nouvelles de nos familles respectives, nous sommes passées aux élections législatives qui auront lieu les 11 et 18 juin prochains. « Je vais lui donner une majorité, à Macron. Il est jeune, séduisant, veut réformer la France, je lui fais confiance », m'explique Eléonore, qui avait jusqu'à présent toujours voté socialiste. Je lui oppose quelques contre-arguments. Le débat politique est une vraie passion française. Mais elle clôt la discussion par un
L'homme qui aimait trop l'argent
Alors voilà, je vous explique ! Depuis sa défaite à la présidentielle, François Fillon faisait du vélo, partageait son temps entre son manoir dans la campagne sarthoise, Paris et le pays de Galles d'où sa femme est originaire. Le perdant de la droite réfléchissait à la nécessaire réorientation de son avenir, nous disait-on. Il envisageait même de se lancer dans l'alpinisme, histoire sans doute de prendre de la hauteur. Le storytelling semblait fonctionner au mieux. Et puis, patatras, ça recommence. Fillon est à nouveau montré du doigt pour ses rapports troubles avec l'argent. A son corps défen
Notre-Dame-des-Landes : Des citoyens peuvent-ils avoir raison contre l'État ?
C'est parti ! Juchés sur leurs tracteurs, des paysans traînent de longs poteaux électriques, ils les déposent au milieu d'un carrefour, poussent de petits panneaux en béton, ajoutent quelques meules de foin.... Opération réussie : la route est bloquée ! La police peut toujours essayer de forcer le barrage, elle va perdre pas mal de temps. Les activistes en profiteront pour grimper vite fait aux arbres et surtout prévenir les autres. Régulièrement, les militants répètent ces scènes de blocage. Ils se tiennent prêts pour le jour où... Le jour où le gouvernement va demander l'expulsion des squatt