Chiche qu'on va réussir à préserver l'accord sur le nucléaire iranien, dénoncé, le 8 mai dernier, par le président américain.
Trump : Une catastrophe pour le monde entier
On a beau être prévenu, on espère toujours un peu que l'irréparable ne va pas être commis. Jusqu'au bout, donc, je me suis fiée à ce que j'avais envie d'entendre : la décision sur le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire pourrait être repoussée de quelques mois. Là, je me dis, ouf, c'est toujours cela de gagné. Ou encore, le retrait ne pourrait être que partiel. Je me rassure en écoutant les commentateurs essayer de deviner quelle partie serait préservée…
Puis, le 8 mai, le verdict tombe finalement. L'Amérique se retire de l'accord de Vienne du 14 juillet 2015, signé entre l'Iran et la communauté internationale, à savoir Washington, Moscou, Pékin, Paris, Londres, Berlin et l’Union européenne. Et elle décide unilatéralement de rétablir les sanctions économiques. Je ne vous cache pas que cette annonce m’a mise dans une colère noire. Et je pense que nous sommes plusieurs centaines de millions à en vouloir beaucoup au président américain.
Grande Bretagne : Mais où va-t-elle ?
Bizarrement, la nouvelle a été assez peu relayée. Quelques journaux par-ci par-là, rien à la radio ou à la télé. Il est vrai qu'elle ne va pas changer la face du Brexit cette annonce... quoique.
Figurez-vous que le 8 mai dernier, la Chambre des Lords en Grande-Bretagne devait se prononcer sur la loi de sortie de l'Union douanière. Et elle a voté trois amendements qui mettent Theresa May dans un terrible embarras. L'un d'eux supprime le 29 mars 2019 comme date de sortie effective de l’UE. Sans en proposer d'autre. Le message est clair. Et il le devient encore plus avec le dernier amendement qui
Grèves à la SNCF : Et si, pour une fois, ils n'avaient pas complètement tort ?
Je ne suis pas devin mais je vous connais suffisamment bien, il me semble, pour savoir ce que vous penserez : oh la la, ils sont encore en grève ! Eh oui, en ce joli mois de mai, où nous cumulons jours de congé et manifestations, nous les Français sommes encore en grève. Ou plus exactement, une majorité subit la suppression de trains qu'une minorité bloque. En cause ? Un dossier épineux sur lequel tous les gouvernements précédents se sont cassés les dents : la réforme de la SNCF, la Société Nationale des Chemins de Fer. Le candidat Macron l'avait promise, le président est en train de la mener
Foot : David contre Goliath
Généralement, lorsqu'on me parle de foot, je n' écoute que d'une oreille distraite. Je me fiche de connaître les classements, les noms des joueurs et je m'ennuie à regarder un match. Tu n'as donc pas attiré mon attention lorsque tu as commencé à me parler des Herbiers. Du haut de tes sept ans, tu voulais savoir ce que le mot signifiait, de qui on parlait. J'ai commencé par te renvoyer dans tes buts. Mais jour après jour, en petit garçon tenace que tu es, tu y es revenu. Puis la radio s'en est mêlée.
Le 8 mai aurait lieu la finale de la Coupe de France, elle opposerait le puissant club parisien
Cannes : C'est reparti pour un tour
Alors qu'elle monte, une à une, les vingt-quatre marches qui mènent à l'auditorium Louis Lumière du Palais des Festivals, la robe bustier de l'actrice mexicaine Patricia Contreras se dégrafe légèrement laissant son sein gauche apparaître. Immédiatement des dizaines de photographes, placés de part et d'autre du tapis rouge, immortalisent la scène. La première fausse note de ces rencontres cinématographiques. Nous sommes le 8 mai, jour d'ouverture du soixante et onzième Festival de Cannes, et les comédiens s'apprêtent à visionner « Everybody knows » de l'Iranien Asghar Farhadi. Ce même soir, Pen