Franchement, il faudrait parvenir à en rire, si ce n'était pas si grave : le président américain a fait capoter le G7, puis s'en est pris violemment au premier ministre canadien, Justin Trudeau.
Trump au G7 : et maintenant, les insultes !
L'image a fait le tour du monde. Prise par le photographe officiel d'Angela Merkel, elle montre un Donald Trump assis à une table, les bras croisés sur la poitrine et le visage renfrogné. Face à lui, debout, les six leaders les plus puissants de la planète et leurs conseillers. Au premier plan, la chancelière d'Allemagne. Penchée vers le président des États-Unis, les deux mains fermement posées sur la table, elle semble lui faire la leçon. Les messieurs se tiennent debout derrière elle, visages graves, atterrés, même, par Trump, qui a fait capoter ce G7 qui s'est tenu les 8 et 9 juin derniers, au Québec. Et encore, au moment où ce cliché a été pris, le locataire de la Maison Blanche n'avait pas donné toute la mesure de sa capacité de destruction. Il a attendu d'être dans le Air Force One en direction de Singapour pour son sommet musclé avec le dictateur nord coréen le 12 juin pour dire tout le mal qu'il pense de Justin Trudeau.
Les cocus du Moyen Orient
Bien sûr, il ne faut jamais renoncer. Quelle que soit la difficulté, il importe de continuer à défendre ce qui paraît juste. Une terre pour un peuple qui en a toujours été privée. Un droit inaliénable pour des hommes à vivre en paix, parler leur langue, garder leurs traditions et leur religion. Si ces principes relèvent d'une banale évidence pour beaucoup d'Occidentaux, ils tiennent souvent de l'incantation pour les autres. Pour les Kurdes de Syrie, par exemple. Depuis le 5 juin, ils sont obligés de se retirer de Minbej, ville stratégique au nord du pays, après un accord entre leurs alliés, le
Alexis Kohler dans le viseur de la justice
Ne jamais se fier aux apparences ! Avec ses cheveux poivre et sel plaqués sur le front, ses petites lunettes fines et ses éternels costumes sombres, le bras droit d'Emmanuel Macron fait certes terne mais sérieux et honnête. À l'image des hauts fonctionnaires français, dont il est le plus puissant depuis qu'il a été nommé secrétaire général de l'Elysée. Un beau parcours, sans faute, pour ce quadragénaire, ex directeur de cabinet du ministre de l'économie et des finances, Pierre Moscovici, avant de devenir celui d'Emmanuel Macron au ministère des finances. À 45 ans, Alexis Kohler représentait la
Immigration : Vers une meilleure intégration ?
Des tentes de fortune installées le long du périphérique parisien, des groupes de jeunes hommes dormant à même le sol sous des ponts aux portes de Paris, des jeunes mineurs qui se terrent pour survivre, des squares squattés par des sans-papiers errants... Ni la discipline de la police, ni la générosité d'une partie de la population ne peuvent répondre à l'un des plus grands défis de notre temps : le boom des migrants. Légaux ou pas. Conscient que ces nouveaux arrivants vont rester en France, du moins, la majeure partie d'entre eux, le gouvernement a annoncé, le 5 juin dernier, une série de mes
Le monde de demain en discussion
J'ai rencontré récemment une femme que nous appellerons Sylvie. À 40 ans, sans compagnon fixe, elle désespérait de pouvoir un jour fonder une famille. Alors, prenant son courage à deux mains, cette commerçante qui n'avait guère bougé de France jusque-là a traversé les Pyrénées. Direction une clinique espagnole. Un don d'ovule et de sperme plus tard, elle est devenue maman d'une ravissante blonde aux yeux bleus. Aujourd'hui, elle élève seule sa fille de cinq ans qui sait qu'elle ne connaîtra jamais son papa. Ce qu'elle ignore en revanche, c'est que pour lui donner naissance, sa maman a bravé le