Bonjour. Nous sommes le 4 juillet 2018. Je m’appelle Catherine et j'ai grand plaisir à vous retrouver pour un nouvel épisode de notre programme hebdomadaire. Je sais, c'est le début de l'été et vous avez envie de légèreté. Je suis désolée, l'actualité n'est pas des plus roses. Elle tient en un mot : survi. Cela renvoie aux Mexicains désespérés par la situation de leur pays. Ils viennent de placer leur ultime espoir dans les mains d’un nouveau président. Dans un autre genre, cela fait également penser à Recep Tayyip Erdogan qui, après avoir craint de perdre la présidence, se retrouve avec des pouvoirs renforcés à la tête de son pays. Ou encore ces enfants-soldats qui, pour ne pas mourir sous les coups de Daech, acceptent de commettre des attentats suicides en France. Dans un domaine différent, figurez-vous que les bouchers-charcutiers redoutent de voir leur métier condamné. Ils en appellent aux autorités. Enfin, c'est bien de conservation d'une espèce dont il s'agit, avec la réintroduction de deux dames ourses dans les Pyrénées.

C'était le 1er juillet et des millions de Mexicains acclamaient leur nouveau président qui, pensent-t-ils, va les sauver de la violence et de la corruption. À raison ?

Une chevelure qui tire sur le blanc argenté, des yeux un peu tombants, un visage carré, orné d'un sourire chaleureux, un rien débonnaire. Un air de gentil grand-père qui aime poser avec son fils, comme le montre son clip de campagne. « AMLO » tel que le surnomment les Mexicains, tient plus du patriarche bienveillant et un rien hippie avec son slogan « amour et paix », que du révolutionnaire, même pacifiste. Mais il faut se méfier des premières impressions. Car par-delà de son style bonhomme, Andrés Manuel López Obrador se révèle être un excellent stratège et un fin calculateur politique. Le 1^er juillet dernier, l'ex-maire de Mexico a été élu à la tête du Mexique et de ses 125 millions d'habitants. Une victoire historique pour la gauche et le parti Morena ( le Mouvement de la Régénération nationale) que cet homme de 64 ans a créé en 2011… dans l'unique but de pousser sa troisième candidature à la présidentielle.

Lui aussi estimait que perdre n'était pas une option. Il a donc absolument tout mis en œuvre pour contrôler entièrement la Turquie. Et il a réussi.

Les sympathisants se sont donnés rendez-vous devant le siège de l'AKP à Ankara et scandent des slogans en l'honneur de leur héros. À Istanbul, son électorat a envahi les grandes artères du centre-ville, à quelques pas du gigantesque palais présidentiel que le sultan s'est fait bâtir. Armés de drapeaux gigantesques, de petits fanions ou de bannières de l'AKP, tous portent fièrement les couleurs de la Turquie. Nous sommes le dimanche 24 juin et les conservateurs du pays ont décidé de fêter en grandes pompes leur champion. Peu importe qu'en ce début de soirée, les résultats officiels de cette dou

Eux aussi sont faibles. Et c'est la raison pour laquelle l'État Islamique veut les retourner contre nous.

C'est sans doute le pire de nos cauchemars, la plus grande de nos terreurs, aussi. Et c'est la raison pour laquelle cette information a toutes les chances de devenir un jour réalité. L'État islamique, dans sa volonté macabre de destruction de notre monde, aurait formé des enfants-soldats prêts à venir commettre des attentats en Europe. Voilà ce qu'il ressort de l'interrogatoire d'un ancien djihadiste auquel le quotidien Le Monde a eu accès et dont il publie des extraits, dans son édition du 26 juin dernier.

Il s'appelle Jonathan Geffroy, alias Abou Ibrahim al Faransi, a 35 ans, et est originair

À écouter les vegans, les amateurs de viande manquent aussi d'humanité. Sinon, comment expliquer qu'ils tuent des animaux ? Alors, pour les dissuader de continuer la sanglante besogne, ils les attaquent.

Il y a quelques jours à Lille, dans le nord de la France, une rôtisserie a été vandalisée. Le mode d'action est toujours le même : des individus encagoulés badigeonnent d'abord de faux sang des vitrines de boucheries-charcuteries ou de restaurants, puis ils les cassent. Il s'agit de la quatrième attaque de ce genre, dans la métropole. Dans la grande région du nord, Les Hauts de France, on compte sept boucheries caillassées depuis le mois d'avril, et une poissonnerie. Dans le sud de l'Hexagone, en Occitanie, on recense des faits similaires. Un danger s'emparerait-il de la France ? Des coups de

La encore, un peu de tolérance, s'il vous plaît. Tout le monde a le droit de vivre dans les montagnes. Surtout ceux qui s'y cachent depuis des millénaires, non ?

Vu de Paris, la situation est ubuesque. Vu du Béarn, dans le sud de la France, il en va sans doute autrement. Car là, deux camps se font face. Irréconciliables. Les pro et anti-ours, ceux qui travaillent à son retour et ceux qui proposent son éradication, les amis de la nature et les éleveurs.

Sur quoi s'affrontent tous ces gens ? Sur la réintroduction, à l'automne prochain, dans les Pyrénées, de deux dames ourses, censées aider à sauver l'espèce. La décision a été annoncée en mars dernier par le ministre de l'Écologie, Nicolas Hulot. Depuis le 25 juin, elle fait l'objet d'une consultation pub