C'est dans un esprit de justice… ou mieux, pour défendre ses concitoyens, paraît-il, que Trump vient de déclarer la guerre des droits de douane à la Chine. Je n'ai qu'une crainte : pourvu que cela ne dégénère pas ! !
Guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis
Je ne sais pas vous, mais moi, j'adore regarder les faits sur quelques mois. Tenez, prenez les rapports commerciaux entre les États-Unis et la Chine. En avril dernier, la presse française était quasiment unanime : Trump ne mettra pas ses menaces à exécution. Il ne taxera pas les importations chinoises. Les deux géants mondiaux ne peuvent pas se lancer dans une guerre commerciale… ils sont trop puissants pour cela ! Mes amis journalistes vont, une fois de plus, devoir manger leur chapeau. Ils viennent à nouveau d'établir le mauvais diagnostic. Trump l'a fait.
Vers des centres pour migrants hors UE ?
En France, la nouvelle n'a pas fait vraiment de bruit. Une petite dépêche AFP le 12 juin, un article à peine plus conséquent dans Courrier International, la semaine d'avant. Mais rien de plus. Pas une seule réaction de politiques, aucune protestation conséquente d'organisations humanitaires. Néant. Comme si nous étions presque soulagés que certains fassent le sale boulot à notre place.
En l'occurrence, c'est l'Autriche qui endosse le rôle du méchant. L'Autriche, vous pensez ! Rien que des extrémistes de droite, dont il n'y a de toute façon pas grand chose à attendre... Alors, lorsque le jeune
Emmanuel Macron président des pauvres ?
Il a beau avoir le cuir tanné, se faire traiter à longueur de journée par la presse et ses opposants de « président des plus riches » l'a peut-être un peu agacé. Même Macron finit par entendre les critiques ! Il a sans doute commencé à s'inquiéter lorsqu'une partie de sa majorité a tiré la sonnette d'alarme : il faut aussi s'occuper des moins favorisés... à neuf mois des élections européennes. Et oui, même les pauvres votent ! C'est donc le 13 juin, à Montpellier, devant le 42ème congrès de la Mutualité française, que le chef de l'État a détaillé sa politique sociale.
Fidèle à l'une de ses pro
Les ex n'ont pas dit leur dernier mot
Il est partout. Le 14 juin, sur la radio Europe 1 où il déplore « l'incohérence » et la « division des Européens » sur la question des migrants. La veille, avec sa mine bonhomme, il répond aux questions – sérieuses – d'enfants à la télé. Au début des années 2000, un socialiste l'avait surnommé « Flanby », du nom d'une marque de crème au caramel. Une allusion directe à la mollesse dont il ferait preuve. Cela lui a-t-il fait de la peine ? Il a voulu « me blesser, mais c'est une très bonne proposition : je ne connais personne qui n'aime pas le Flanby ! » répond-t-il. Sourire amusé. Un an après
Yvette Horner : mort d'une icône populaire
Il y avait ces cheveux bruns et mi-longs, parfaitement permanentés avant que cette tignasse bouclée ne vire au rouge, voir à l'orange fluo. Il y avait ces yeux trop maquillés, ce rouge à lèvres voyant, cette peau laiteuse. Et sur ses épaules, les solides bretelles de son accordéon qui ne la quittait jamais. Pas un de ses cent vingt-cinq disques enregistrés sans cette image de « Vevette », accompagnée de son piano du pauvre. Ah, en soixante-dix ans de carrière, elle en a fait danser, Yvette Horner, des p'tits gars dans les bals musette ! L'été, ils la retrouvaient sur le Tour de France.
C'était