La solidarité aussi. Elle vient de s'exprimer entre la France, l'Italie et l'Allemagne. Berlin vient en aide à ses voisins latins débordés par la pandémie. Je n'aurai qu'un mot : merci.
Un hélicoptère A400M de l'armée allemande se pose à Strasbourg, dans l'est de la France. Immédiatement, les portes s'ouvrent et deux malades attachés sur des brancards sont embarqués. Direction : un hôpital de Ulm, dans le sud-ouest de la RFA. Nous sommes le 29 mars et c'est la première fois que des patients français sont transportés de l'autre côté du Rhin par des moyens militaires. Ou presque. La veille déjà, les forces allemandes ont emmené six Alsaciens aux soins intensifs de l'hôpital de la Charité à Berlin. Six Italiens gravement atteints par le nouveau coronavirus ont également trouvé refuge dans l'établissement hospitalier, tandis que des habitants de Lombardie et du Piémont se sont retrouvés à Essen, peu avant.
D'abord, il y a l'inconscience. Celle de Kate Hudson ou de Bella Hadid qui, captivées par leur propre image, ne peuvent s'empêcher de poster des selfies d'elles-mêmes avec un masque jetable. Au moment où on en manque cruellement…
Puis, il y a l'indécence. Celle d'une Gwyneth Paltrow, par exemple, qui, sur Instagram, publie une photo d'elle, un masque noir de marque sur le visage. Pour se protéger afin d'aller donner un coup de main ? Non ! Pour prendre la pose alors qu'elle se rend… à la Fashion Week à Paris. Bien évidemment, sa protection est à la pointe de la mode. À raison de soixante euro
Mercredi 25 mars. Des tentes médicalisées sont dressées depuis quelques heures sur le parking de l’hôpital de Mulhouse, en Alsace, dans l'Est de la France. Avec une trentaine de lits, ces maigres abris militaires forment l'annexe du service de réanimation de l'établissement hospitalier. Ils sont destinés aux malades du Covid-19 de la région. La première à avoir été contaminée, la plus touchée aujourd'hui dans le pays par la pandémie. En un mois, le Grand Est enregistre quelques quatre cents morts et plus de trois mille hospitalisations. Statistiques qui évoluent tous les jours... à la hausse.
Sauver des existences vaut bien aussi de prendre quelques risques. C'est du moins la théorie de Didier Raoult, le microbiologiste marseillais qui traite les malades du Covid à la chloroquine.
Quand on lui demande pourquoi il a les cheveux longs, sa réponse fuse : « pour les faire chier tous ». Il est comme cela, Didier Raoult. Volontairement provocateur, à rebours du politiquement correct. Il est vrai qu'avec ses baguettes de tambour qui lui tombent sur les épaules, sa barbichette grise et ses lunettes transparentes, Raoult ressemble plus à un hard rocker qu'à un scientifique de renommée internationale. Et pourtant, depuis plusieurs semaines, le professeur de microbiologie fait la une des journaux dans l'Hexagone, et son nom est désormais connu dans le monde entier. Car selon ce sp
De toute la France, un même son est monté. Grave, long, profond. Triste aussi. D'un coup, le 25 mars, il s'est mis à résonner dans les rues vides, les places désertées, les ruelles confinées du pays endeuillé. Pendant dix minutes, de 19h30 à 19h40, les cloches de l'Hexagone ont sonné. Elles manifestaient ainsi « notre fraternité et notre espoir commun » face au coronavirus. À ceux qui ne sont pas croyants, la Conférence des évêques de France avait suggéré de mettre une bougie surle rebord de leur fenêtre. C'est le geste qui compte…
Ce soir-là, une seule église manquait à l'appel : Notre-Dame de