En France, nous sommes entrés dans un second confinement. On retrouve les réflexes d'il y a quelques mois mais les règles sont beaucoup plus lâches. Drôle d'ambiance. Le 5 novembre s'est tenue la journée de la lutte contre le harcèlement scolaire. Une nécessité face aux chiffres en hausse. Et le précédent confinement n'a, semble-t-il, fait qu'empirer le phénomène. Enfin, en cette période aussi morose que pauvre culturellement, quoi de mieux qu'un bon livre pour prendre de la hauteur. Problème : le gouvernement a fermé toutes les librairies. Une pure folie.
On ne sait pas encore tout ce que l'histoire et la littérature retiendront des présidentielles de 2020 aux États-Unis. Mais il a fallu quatre jours à la première puissance mondiale pour connaître le nom du 46ème président.
D'abord il y a eu une clameur qui semblait venir de différents endroits du pays. Des cris de joie, des concerts de klaxons ou des bruits de casseroles. Il fallait faire entendre l'allégresse qui a saisi une partie de la population, montrer que cette victoire était essentielle pour la majorité du pays. Et le monde entier, peut-être. Sitôt annoncé le nom du quarante-sixième président des États-Unis, le 7 novembre, les citoyens sont descendus spontanément dans la rue. À Washington, une foule s'est dirigée vers la Maison Blanche et la « Black Lives Matter Plaza », rebaptisée ainsi pour dénoncer le
Le moment devait être émouvant. « Je dirais simplement que c'est Aotearoa Nouvelle-Zélande qui est assis à cette table », déclare Jacinda Ardern, en anglais et en maori. Aotearoa étant le nom maori du pays. Nous sommes le 6 novembre, à Wellington, en Nouvelle-Zélande, et la charismatique première ministre prête serment pour un second mandat. Lors de cette cérémonie très suivie, la dirigeante travailliste s'explique sur le choix des membres de son gouvernement : « Ils représentent ensemble des perspectives très différentes, des talents et une expérience énorme et, comme on est en droit de s'y a
L'humeur des Français est à l'image du ciel parisien. Changeant d'une minute à l'autre, passant du bleu au gris, du soleil à la menace de pluie sans que le pire survienne. Pour l'instant. Depuis le 30 octobre, minuit une, nous sommes reconfinés. Sur tout le territoire, et ce jusqu'au 1er décembre, au moins. On retrouve immédiatement les habitudes des mois de mars-avril-mai derniers. Les attestations de déplacements sans lesquelles il est interdit de sortir, les invitations à rester à la maison pour pratiquer le télétravail, les spots radios nous enjoignant de respecter les distances et les ges
Le 5 novembre dernier, journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, ce fait divers épouvantable a refait la une des pages société. Elle s'appelait Evaëlle Dupuis, elle avait 11 ans, et le 21 juin 2019 elle s'est pendue aux barreaux de son lit d'enfant. Dans sa maison du Val-d'Oise, en région parisienne, la toute jeune fille s'est suicidée...
En septembre 2018, Evaëlle fait son entrée au collège et devient très vite la tête de turc de sa professeure de français, qui la traite de « folle » et d'un petit groupe d'élèves. Insultes, brimades, coups.... En février 2019, ses parents dép
D'ordinaire, les jurées se réunissent à l'hôtel Crillon, palace parisien situé sur la prestigieuse place de la Concorde, pour délibérer. Lors d'un long déjeuner, les douze femmes qui composent le jury du Prix Femina discutent ardemment de leurs choix. Puis, devant un parterre de journalistes agglutinés les uns les autres, les noms des lauréats de ce prestigieux prix littéraire sont enfin annoncés. Le cérémonial est bien rôdé, mais cette année, il n'a pas pu être respecté.
Covid-19 et confinement obligent, le verdict est tombé le 2 novembre, à 10h30. Un simple communiqué sans réunion préalable,