Chers auditeurs, bonjour. Nous sommes le 28 février et c’est Jacques au micro, qui vous présente un nouveau programme de Français avancé.

Aujourd’hui, nous nous rendons d’abord à Bruxelles, où la gestion de la Grande Mosquée va repasser de l’Arabie saoudite à la Belgique.

L’Arabie saoudite a accepté d’abandonner le contrôle de la plus grande et plus ancienne mosquée en Belgique, annonce l’agence Reuters dans un article daté du 12 février.

Cette concession, qui vient en réponse à une requête du gouvernement belge, suggère un nouveau désir par le prince couronné Mohammed ben Salmane de promouvoir une forme plus modérée de l’Islam et de réduire le soutien du royaume saoudien aux mosquées et aux écoles religieuses accusées de prêcher l’extrémisme musulman.

Ensuite, une récente opération militaire au Mali m’a donné l’idée d’explorer la question de la présence militaire française en Afrique.

Une quinzaine de djihadistes présumés ont été tués le 14 février dans le nord-est du Mali, lors d’une opération terrestre et aérienne menée par les forces françaises au Sahel.

La chaîne de télévision France 24 précise que l’opération visait Iyad Ag Ghaly, le chef d’un groupe armé allié avec Al-Qaïda qui, il y a quelques années, avait brièvement contrôlé le nord du Mali, avant d’être dispersé par l’armée française.

Iyad Ag Ghaly, qui était parvenu à s’échapper, avait publié par la suite une vidéo accusant la France, l’ « ennemi historique », de piller les richesses du Mali et de commettre d’aut

Pendant ce temps, en France, la précarité continue d’augmenter, comme en témoigne le nombre croissant de sans-abris.

Dans la nuit du 15 au 16 février, près de 2 000 volontaires ont pris part à un recensement des sans-abris organisé par la mairie de Paris.

350 équipes composées de travailleurs sociaux, de fonctionnaires et de citoyens bénévoles ont sillonné les rues, les parkings et les parcs de la ville de 22 heures à 1 heure du matin pour déterminer le nombre de personnes dormant dehors et leur soumettre un questionnaire afin d’évaluer leurs besoins.

Deux semaines plus tôt, le secrétaire d’État chargé du logement avait affirmé sans sourciller que le nombre des sans-abris s’élevait, pour toute la région de l’Ile-de-France, à une cinquantaine d’hommes isolés. Faisant écho à ce chiffre aberrant, un député de La République En Marche (le parti fondé par Emmanuel Macron) avait déclaré que pour l’immense majorité des sans-abris, dormir dehors était leur choix.

L’un des buts du progrès technologique est de nous faciliter la vie, mais que sacrifions-nous pour cette facilité ?

Ce que vous entendez maintenant, je le rédige chez moi, sur un ordinateur avec l’aide d’un traitement de texte. Une fois terminé, je l’expédie par courriel à la directrice de rédaction, qui habite dans un autre pays et qui me le renverra demain avec ses suggestions.

Il faut reconnaître le mérite là où il est : le progrès technologique a des avantages.

Mais une facilité toujours plus grande est-elle toujours libératrice ? Si elle motive beaucoup de nos décisions dans la vie quotidienne, que sacrifions-nous en retour ?

C’est la question que pose Tim Wu, professeur à l’université de Columbia, dans

Autre chose : l’amour rend parfois aveugle, dit-on.

L’amour du premier ministre canadien Justin Trudeau pour la culture indienne semble sinon l’aveugler, du moins brouiller sa vision, et lui a causé quelques froncements de sourcils dans la presse locale lors de sa récente visite officielle en Inde avec sa famille.

Tuniques rouge et orange, guirlandes de fleurs autour du cou, manteau brodé de fils dorés, sari, salwar kameez, sans oublier les bijoux traditionnels… : semblant s’inspirer des Beatles, qui les avaient précédés là-bas dans les années soixante pour étudier la méditation transcendantale, Monsieur Trudeau, son épouse et ses trois enfants