Eux tenaient à la vie, ils étaient si jeunes pour qu’elle leur soit arrachée. Malgré le nombre croissant des petits Américains victimes de fusillades, une majorité d’élus reste aux ordres du lobby des armes. Allez, rêvons un peu, et si le mouvement du 24 mars changeait la donne ?
États-Unis, les jeunes se mobilisent contre les armes à feu
Pourquoi maintenant ? Qu’est-ce qui explique que la dernière tuerie, celle du 14 février en Floride, durant laquelle un ancien élève a abattu dix-sept personnes, déclenche une telle vague de protestation ? Quel poids peuvent avoir les manifestants ? Ce sont évidemment les questions que se posent beaucoup d’observateurs aux États-Unis, et bien au-delà, en voyant les démonstrations monstres du 24 mars dernier. Huit cents rassemblements, plus d’un million de personnes sont descendues dans les rues des principales villes du pays pour demander un encadrement plus strict des ventes d’armes à feu. Parents et enfants, jeunes et vieux, ils défilaient à New York, Atlanta, Chicago, Dallas, Houston, Nashville, Seattle, Las Vegas, La Nouvelle-Orléans, Los Angeles et, symbole suprême, Washington. Dans la capitale fédérale, on a compté jusqu’à 800 000 protestataires sur la principale avenue de Washington, entre la Maison-Blanche, d’où Trump était fort opportunément absent, et le Capitole. C’est un incroyable succès pour les organisateurs.
Afrin, et maintenant ?
Je ne lui ai pas parlé depuis ce terrible coup de fil. C'était un soir de mars et je voulais juste prendre de ses nouvelles. Elle a décroché, en pleurs. Son fils de vingt ans venait de se faire tuer par les forces turques à Afrin. Elle ne se plaignait pas. À quoi bon les mots, quand la mort vous a tout volé ? Les grandes douleurs se passent de commentaire. J'aurais voulu la réconforter, mais qu'avais-je à dire à cette mère ? Rien. Rien si ce n'est que l'Occident et la Russie avaient lâchementabandonné les Kurdes de Syrie, nos alliés contre Daech. Les seuls qui se sont battus sur le terrain. No
La France attaquée. Encore…
Ce matin, son visage jovial est partout. Un large sourire qui montre une dentition blanche, des yeux bleus rieurs, une chevelure poivre et sel. Le lieutenant-colonel du groupement local de gendarmerie de l'Aude, Arnaud Beltrame, n'a sans doute jamais imaginé faire la une des médias. Pas plus que cet homme de 45 ans qui est passé par la prestigieuse école militaire de Saint-Cyr ne pouvait penser qu'un chef de l'État lui rendrait un hommage national. Mais lui qui est « tombé en héros », lui qui a fait « preuve d’un courage et d’une abnégation exceptionnels », comme le dit Emmanuel Macron, n'est
Nicolas Sarkozy : coupable ou non coupable ?
Pendant deux jours, il est resté imperturbable. Enfermé dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre, les 20 et 21 mars, Nicolas Sarkozy a répondu à deux cents questions. Inlassablement, elles lui ont été posées et reposées par les enquêteurs. Il ne s'est pas départi de son calme. S'est montré, au contraire, très combatif. Il a continué à nier vigoureusement avoir reçu de l'argent libyen pour financer sa campagne électorale victorieuse de 2007. Le sixième président de la République française devait également passer la nuit chez les flics. Assis sur une simple chaise, avec une couverture
Le plan de Macron pour la francophonie
Quitte à vous paraître un peu chauvin, mais tant pis « j'assume ! » comme dirait Macron, je dois vous avouer que j'adore l'idée de promouvoir la langue française dans le monde. Ça change de l'anglais, qui est un peu trop dominant, à mon goût. La diversité passe aussi par celle des idiomes. Or notre président, toujours à l'affût d'une nouvelle réforme qui le mette en avant, a décidé de refonder la francophonie. Et quels que soient ses motifs personnels, je m'en félicite.
Le 20 mars, à 15h45, à l'occasion de la Journée mondiale de la francophonie, Emmanuel Macron a réuni environ trois cents jeune