Commençons par jeter un coup d’œil sur l’usage prolongé des antidépresseurs, en forte hausse dans les pays développés depuis une dizaine d’années.
Antidépresseurs, une chaîne difficile à briser
Une histoire devenue courante : il y a une vingtaine d’années, pour traiter un sévère syndrome prémenstruel, Madame X a commencé à prendre un antidépresseur sur le conseil de son gynécologue. « Cette petite pilule va transformer votre vie », lui avait-il dit. – « Aucun doute là-dessus ! », raconte-t-elle aujourd’hui : le médicament a atténué ses symptômes, mais il lui a fait gagner 20 kilos en l’espace de neuf mois, et arrêter s’est avéré presque impossible. Elle n’y est parvenue qu’il y a trois ans après de multiples tentatives, en diminuant progressivement les doses sur une période de plusieurs mois, après quoi elle a dû garder le lit pendant trois semaines, souffrant de vertiges, de nausées et de crises de larmes. « Si l’on m’avait fait connaître les risques associés avec ce médicament, je ne l’aurais jamais pris », dit-elle. « Deux ans après avoir arrêté, j’ai encore des problèmes. Je ne suis plus moi-même. »
L’usage prolongé des antidépresseurs est en forte hausse aux États-Unis, révèle le New York Times dans une enquête publiée le 7 avril. Quelque 15,5 millions d’Américains en prennent depuis au moins cinq ans – presque deux fois plus qu’en 2010 et trois fois plus qu’en l’an 2000.
Un biologiste sonne l’alarme
Paul Ehrlich, qui enseigne à Stanford University, sonne aujourd’hui l’alarme dans une interview publiée par The Guardian le 22 mars : « L’effondrement de la civilisation est une quasi certitude dans les prochaines décades », affirme-t-il, « et le risque ne fait qu’augmenter aussi longtemps que la croissance perpétuelle de l’activité humaine reste le but des systèmes économiques et politiques. Comme je l’ai dit de nombreuses fois, la croissance perpétuelle est la règle de la cellule cancéreuse. »
Dans “The Population Bomb”, écrit avec son épouse Anne en 1968, Ehrlich prédisait que des centaines
L’école obligatoire à 3 ans
Emmanuel Macron a annoncé le 27 mars que l’école maternelle deviendra obligatoire dès la rentrée 2019, faisant de la France l’un des pays d’Europe où l’âge de la scolarisation obligatoire sera le plus bas : trois ans.
Cette réforme n’affectera qu’un petit nombre d’enfants, car la plupart des familles françaises choisissent déjà d’envoyer leurs enfants à l’école maternelle. Mais si la moyenne nationale se situe autour de 97 %, elle varie suivant les régions : 70 % dans certains départements d’outre-mer contre 93 % à Paris, par exemple. L’un des objectifs de la réforme est donc de réduire cette d
Stephane Audran, actrice française
L’actrice Stéphane Audran est morte le 27 mars à l’âge de 85 ans.
Stéphane Audran est principalement connue pour son travail, dans les années soixante et soixante-dix, avec le réalisateur Claude Chabrol, qu’elle avait épousé. Mais elle avait également tourné sous la direction de Luis Buñuel, Bertrand Tavernier, Orson Welles, Gabriel Axel et d’autres réalisateurs français et étrangers.
« Dans la mémoire collective, elle reste cette femme splendide à l’âge indécidable qui incarna si puissamment la perversion glacée des films de Claude Chabrol », note le journal Le Monde, qui mentionne encore « ses
Bien mal acquis ne profite jamais
Avec la popularité croissante des bières artisanales, aussi appelées « bières spéciales », beaucoup de brasseurs cherchent à se démarquer de la concurrence en servant leur produit dans des verres « spéciaux » : marqués du nom de la bière, ils sont parfois de forme et de taille inhabituelles.
Conséquence initialement sous-estimée : la tentation de ramener chez soi un souvenir de dégustation est souvent trop forte et les verres « disparaissent » en grand nombre. Les patrons de cafés sont mécontents et certains ont décidé d’agir.
Le journal belge Le Soir, dans un article du 20 mars, cite le cas d’