Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans un nouvel épisode de notre programme. Nous sommes aujourd’hui le 10 octobre. C’est Guillaume qui vous parle, et je vais commencer par un hommage inévitable, obligatoire presque, au chanteur Charles Aznavour, qui nous a quitté en début de semaine dernière. Ensuite nous parlerons beaucoup de politique : au Brésil, avec le premier tour des élections présidentielles ; en France, avec le voyage aux Antilles du président Macron ; et en Espagne, avec la crise en Catalogne. Il nous restera un peu de temps pour parler, de la pollution atmosphérique en France ! Bonne écoute !

Des centaines de chansons, des dizaines de succès, des films, une voix reconnue dans le monde entier : c’est un immense artiste qui est décédé le 1er octobre. Charles Aznavour va laisser un vide immense…

« La Bohème », « Emmenez-moi », « Que c’est triste Venise »… On pourrait passer des heures à énumérer les chansons de Charles Aznavour qui ont laissé une empreinte dans la culture française ! Difficile de trouver quelqu’un en France qui n’ait jamais fredonné un de ces succès, de celui qui a été, sans doute, l’un des plus prestigieux représentants de la chanson française. Avec plus de 1400 titres composés, des dizaines de succès planétaires, des reprises dans le monde entier, dans toutes les langues, il était une référence internationale.

L’autre grande actualité de la semaine, elle se trouve du côté du Brésil, avec la large victoire du candidat d’extrême droite au premier tour des élections présidentielles ce dimanche. Jair Bolsonaro est très proche du pouvoir.

Annoncée depuis plusieurs semaines par tous les sondages, la victoire de Jair Bolsonaro était attendue ce dimanche 8 octobre, lors du premier tour des élections législatives. Ce qu’on attendait moins, c’était l’ampleur de son succès. Avec plus de 46% des suffrages, le candidat de l’extrême droite brésilienne manque de peu l’élection au premier tour. Mais il se positionne comme le grand favori du second tour, qui aura lieu le 28 octobre.

Il devra y affronter Fernando Haddad, arrivé en deuxième position avec 29,5% des votes. Désigné comme l’héritier de Lula, président du Brésil entre 2003 et 201

On reste de l’autre côté de l’Atlantique, un peu plus au nord du Brésil : direction les Caraïbes, et plus précisément, les Antilles françaises, où Emmanuel Macron vient de passer plusieurs jours…

Un voyage pour oublier les soucis et rétablir son image. C’est ainsi que la presse a résumé les quatre jours qu’a passé, début octobre, le président dans les Antilles françaises. Après une rentrée marquée par la démission de plusieurs ministres, des polémiques et une chute dans les sondages, le président français souhaitait tourner la page. Et reprendre la main. Il s’y est attelé au cours des trois étapes de sa tournée : en Martinique, en Guadeloupe et à Saint-Martin.

Ainsi, on a vu un Macron souriant, aimable, attentionné avec tout le monde. Une manière pour le président français de casser so

Avant de se rendre dans les Antilles, Macron a participé à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Le chef de l’État français y a reçu le titre honorifique de « Champion de la Terre » pour son travail pour l’environnement. Ce qui n’empêche pas la France de ne pas respecter certaines normes environnementales…

C’est le journal Le Monde qui révélait l’information début octobre : une soixantaine d’associations écologistes ont présenté un recours devant le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française. Elles exigent à la France l’application sans délai des normes environnementales européennes contre la pollution de l’air. Et elles demandent une amende de 100.000 euros par jour tant que ces normes ne sont pas respectées…

L’affaire remonte en fait à la publication par le Conseil d'État, en juillet 2017, d'un arrêt sur la pollution de l'air. L’institution demandait au gouvernement de

On quitte la France maintenant, et on change complètement de sujet pour parler d’Espagne et de Catalogne… Début octobre, c’était l’anniversaire du référendum d’autodétermination dans la région du nord-est de l’Espagne. Et on fait le point sur la situation…

« L’histoire n’est qu’un éternel recommencement. » C’est à Thucydide, philosophe athénien, que l’on doit cette phrase. Elle aurait été prononcée au cinquième siècle avant Jésus Christ, c’est-à-dire il y a environ 2500 ans. Pourtant, elle semble plus que jamais d’actualité quand on parle de la crise politique en Catalogne. Souvenez-vous, il y a un peu plus d’un an, le 1er octobre 2017 : plus de deux millions de catalans votaient, selon les chiffres du gouvernement régional, lors d’un référendum d’indépendance.

Considéré illégal par la justice espagnole, ce vote a déclenché une tempête politique