On commence par vous dévoiler le nouveau visage de l’exécutif français.
Un remaniement pour repartir de l’avant ?
La France a un nouveau gouvernement. Enfin, pourrait-on dire ! Non pas que celui d’avant ne plaisait pas, chacun aura sa propre opinion sur le sujet… Si on dit « enfin », c’est que le remaniement ministériel aura pris près de deux semaines, ce qui est assez rare pour être souligné. Depuis début octobre et le départ du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, il avait été annoncé à plusieurs reprises, mais il avait chaque fois été repoussé. À cause d’un voyage du président Emmanuel Macron, puis à cause des inondations dans le sud du pays, le nouvel exécutif n’a finalement été dévoilé que mardi 16 octobre.
La nouvelle équipe a donc été présentée la semaine dernière. Avec quelques nouveautés et curiosités. D’abord, la nomination à l’intérieur de Christophe Castaner, un proche et fidèle d’Emmanuel Macron. Ensuite, l’arrivée au gouvernement d’un centriste, d’un ex-socialiste et d’un conservateur. Trois nouveaux ministres qui répondent à un jeu d’équilibre souhaité par le président du gouvernement : un peu de centre, un peu de gauche et un peu de droite. Avec ce casting, l’exécutif peut ainsi défendre sa politique d’ouverture à toutes les forces. Et, dans le même temps, affaiblir —ou au moins énerver— l’opposition.
Sur le Brexit, l’horloge tourne, mais les négociations n’avancent pas
C’était une rencontre importante. Un sommet des 28 États membres de l’Union européenne qui devait servir à éclaircir le chemin jusqu’au 29 mars 2019, le jour de la sortie du Royaume-Uni du club communautaire. Le rendez-vous, qui a eu lieu à Bruxelles mercredi et jeudi de la semaine dernière, n’a finalement rien donné. Les dirigeants des 28 se sont séparés sans avoir avancé sur les sujets qui continuent de bloquer un accord pour le divorce britannique.
C’est sans doute Angela Merkel qui a le mieux résumé ce qui s’est passé la semaine dernière dans la capitale européenne. La chancelière allemand
Dans les Pyrénées, l’ours divise
On ne connaît pas encore leur nom, mais ce sont déjà des célébrités ! On parle ici des deux ourses slovènes qui ont été relâchées début octobre dans les Pyrénées, la chaîne de montagne du sud-ouest de la France. Depuis des mois, elles défraient la chronique, sur fond d’affrontements entre les pros et les anti-ours. Tout commence en mai, avec l’annonce d’un « plan ours » par Nicolas Hulot, qui était alors le ministre de la Transition écologique. L’idée était simple : réintroduire deux ours femelles dans la zone la plus occidentale des Pyrénées.
La raison aussi était évidente : tenter de sauver
Miró sous le feu des projecteurs parisiens
C’est une sorte de retour aux sources qu’offre le Grand Palais de Paris. En programmant pendant quatre mois, entre début octobre et début février, une rétrospective de Joan Miró, le musée parisien fait coup double. D’une part, il permet de découvrir, ou redécouvrir, un des plus grands artistes du vingtième siècle. De l’autre, il rappelle le lien important qui a existé, tout au long de sa carrière, entre Miró et la capitale française.
C’est là-bas, dans les années 20, que le peintre et sculpteur catalan va tenter sa chance. Il était déjà un jeune artiste prometteur à son départ de Barcelone, sa
Les curieux voyages de Viktor Orbán
Une passion n’a pas de prix. C’est en tout cas ce que doit penser Viktor Orbán, le premier ministre de Hongrie. Grand amateur de football, le dirigeant nationaliste hongrois n’hésite pas à se rendre à l’étranger pour assister à des rencontres importantes. Par exemple, à la finale de la Coupe du Monde, le 15 juillet dernier à Moscou. Jusqu’ici, aucun problème : après tout, beaucoup de dirigeants sont fans du ballon rond et aiment vivre en direct ces grands rendez-vous.
Les ennuis commencent, pour Orbán, quand on apprend qu’il s’est rendu dans la capitale russe en jet privé, un avion qui apparti