On commence tout de suite, en revenant sur un arrêt d’un tribunal français, qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour le secteur des plateformes numériques…
Sueurs froides pour Uber et Deliveroo en France
La décision n’a pas fait la Une des journaux. Mais elle pourrait avoir un impact considérable sur un modèle économique, celui des plateformes numériques, que l’on pensait imparable. Le 28 novembre dernier, la Cour de Cassation, c’est à dire la plus haute juridiction française, a publié un arrêt qui pourrait remettre en cause l’essence même du succès d’entreprises comme Uber, Glovo ou Deliveroo.
Le principe est simple : ces entreprises offrent une technologie, à savoir une plateforme numérique, aux clients. À travers leur téléphone ou leur ordinateur, ces derniers peuvent par exemple commander leur repas ou leur transport. Pour leur livrer ou pour prendre en charge leur déplacement, pas d’employés, mais ceux qu’on appelle des auto-entrepreneurs. Ce sont des travailleurs autonomes, qui font les heures qu’ils souhaitent au service de la plateforme numérique.
En Espagne, un hommage à la Constitution au goût un peu amer
La fête n’a pas vraiment été complète jeudi dernier en Espagne. Le rendez-vous avait pourtant été préparé de longue date. Il faut dire qu’on n’a pas tous les jours quarante ans, et que c’était le cas, ce jour-là, de la Constitution espagnole. Un texte approuvé par une large majorité lors du référendum du 6 décembre 1978 : plus de deux tiers des électeurs se rendent aux urnes, et 88% d’entre eux votent oui à la nouvelle Constitution.
À l’époque, ce n’est pas vraiment un référendum comme les autres. Trois ans plus tôt, en novembre 1975, le dictateur Francisco Franco est mort. Il avait dirigé pen
En Pologne, un mauvais exemple contre le climat
Le réchauffement climatique est de nouveau au cœur de l’actualité. Depuis la semaine dernière se déroule en Pologne la Conférence des Nations Unies sur le climat. La 24ème du nom, d’où son acronyme : COP24. Pendant 11 jours, des dirigeants et responsables d’organismes internationaux du monde entier planchent sur les grands enjeux climatiques. Et il y a du travail ! La preuve : la publication, mercredi 5 décembre, d’un rapport sur les émissions mondiales de CO2. Il alerte d’une augmentation de 2,7% des émissions entre 2017 et 2018. Alors que plus de 190 pays se sont engagés à les réduire… cela
Une reconnaissance qui sent bon
Après dix ans d’attente et de procédures, la ville de Grasse a enfin obtenu sa récompense. La petite bourgade provençale, située dans le département des Alpes maritimes à environ 14 kms de Cannes, a vu son savoir-faire être reconnu patrimoine mondial immatériel par l’UNESCO. C’était le 28 novembre, à l’occasion de la conférence annuelle des experts de l’agence des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. Et pour ceux qui ne le savent pas, le savoir-faire de Grasse, c’est le parfum.
C’est même un peu plus que cela, selon l’UNESCO. La reconnaissance est attribuée à la culture d
Dans le nord-est de la France, Saint-Nicolas fait de la résistance
C’est une tradition qui perdure, n’en déplaise au père Noël. Dans plusieurs régions du nord-est de la France, le 6 décembre est l’occasion d’une grande fête, surtout pour les plus jeunes. Ce jour-là, comme en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique, c’est Saint-Nicolas qui est à l’honneur. Avec sa robe d’évêque rouge et sa grande barbe blanche, on jurerait que c’est un père Noël. Mais Saint-Nicolas porte aussi un bonnet d’évêque, qui le différencie de son collègue.
Car il ne faut pas se tromper : le travail de Saint-Nicolas ressemble furieusement à celui de papa Noël. Il défile dans les rues, sa