Gilets jaunes : les tensions persistent et s’amplifient
Le malaise est toujours là, et les promesses du gouvernement sont insuffisantes. Voilà les raisons exprimées par les gilets jaunes qui sont descendus dans les rues des principales villes françaises ce samedi 5 janvier. À Paris, Montpellier, Toulouse ou Bordeaux, ils étaient encore des dizaines de milliers à protester pour l’acte 8 du mouvement. Et, preuve que la mobilisation ne faiblit pas, les manifestants étaient plus nombreux que les semaines précédentes. Alors, c’est vrai que ces rassemblements n’ont pas attiré autant de personnes que fin novembre ou début décembre, mais quand même, il y a comme un nouvel élan pour les gilets jaunes. Le mouvement semble en tout cas loin de s’essouffler.
Le problème, c’est qu’il y a aussi une caractéristique commune à toutes les manifestations de samedi dernier: il y a eu de nombreux débordements. Et beaucoup de violence. À Paris, un ancien boxeur professionnel s’en est pris aux policiers. Dans la même ville, ce sont des casseurs qui sont entrés dans les locaux du porte-parole du gouvernement. À Rouen, les manifestants s’en sont pris aux journalistes. À Dijon, ils ont endommagé une gendarmerie. À Montpellier, ils ont tenté, en vain, d’entrer dans la préfecture. Le résultat de toutes ces altercations, ce sont plus de trois cent personnes qui ont été détenues par les forces de l’ordre.
Entre la France et le Royaume-Uni, une route migratoire qui inquiète
Le phénomène n’est pas nouveau, mais il a pris une nouvelle dimension ces dernières semaines. Depuis le début du mois de novembre, près de 500 migrants ont tenté de joindre le Royaume-Uni par la mer, au départ de la France. Ce sont le plus souvent des ressortissants iraniens, qui naviguent sur de petits bateaux pneumatiques. Avec une énorme prise de risque : le canal de la Manche, qui sépare la France de l’Angleterre, dépasse les 30 kilomètres et il est très fréquenté par les chalutiers, les cargos et les supertankers. En plus, ces migrants voyagent souvent de nuit, sans être équipés contre le
Au Brésil, le début de l’ère Bolsonaro
Mardi premier janvier, Jair Bolsonaro a officiellement pris ses fonctions de président. Plus de deux mois après sa victoire dans les urnes, le nouveau président a pris les rênes pour quatre ans du pays sud-américain, la première puissance économique d'Amérique Latine. C’est une première pour le Brésil. Jamais dans l'histoire de sa démocratie, il n’avait eu un président d'extrême droite.
Ce n'est désormais plus le cas: l'ex-capitaine de l'armée brésilienne est très clairement à droite sur l'échiquier politique. Il ne s'en cache pas, évoquant ouvertement sa nostalgie de la dictature des militaire
Nouveau Congrès, nouvelle opposition pour Donald Trump
La deuxième partie de mandat du président des États-Unis risque de ne pas être de tout repos. Deux ans après sa prise de fonction, Donald Trump doit pour la première fois faire face à une véritable opposition politique. Sa victoire en novembre 2016 s’était accompagnée d’une large majorité parlementaire. Les républicains dominaient la Chambre des représentants et le Sénat, les deux institutions qui composent le Congrès américain. Cela offrait au président un soutien législatif indispensable pour faire passer ses lois.
Mais la vie démocratique des États-Unis est ainsi faite que tous les deux ans
La bataille des Rois, un affrontement sucré
Attention, on aborde un sujet épineux. Délicat. Le genre de sujet qui divise les familles, qui est un motif de dispute entre parents et enfants, entre mari et femme, entre copains… Et non, je ne parle ni de politique, ni d’économie, ni de sport. La question qui fait débat, c’est une question de gastronomie ! Elle se répète chaque année au début du mois de janvier. Vous le savez sans doute, mais en France, on célèbre l’Epiphanie le 6 janvier. L’Epiphanie est une fête chrétienne, qui représente la venue et l’adoration des Rois Mages à Jésus Christ.
Cependant, la dimension religieuse est passée d