Bienvenue et merci à toutes et à tous d’être à l’écoute de notre programme hebdomadaire. Nous sommes le 10 avril. Je suis Nicolas, et je souhaite vous parler de la relation entre la France et le continent africain, qui est revenue sur le devant de la scène ces dernières semaines. J’aimerais aussi qu’on s’intéresse au remaniement ministériel en France, et à la guerre lancée par l’Union européenne contre les plastiques à usage unique. On abordera aussi la politique migratoire du Japon pour freiner le vieillissement de la population, et on terminera par une polémique culturelle dans un musée parisien.

On commence, avec les événements en Algérie et au Rwanda, qui sont venus rappeler la relation particulière qui existe entre la France et certains pays africains…

À première vue, on peut avoir du mal à établir une relation entre les protestations en Algérie et la commémoration du génocide au Rwanda. D’un côté, il y a un grand mouvement citoyen, qui réclame plus de démocratie et qui a obtenu la semaine dernière le départ du président Abdelaziz Bouteflika. De l’autre, il y a le souvenir des atrocités qui ont eu lieu dans le petit pays africain il y a un quart de siècle : le massacre de plus de 800.000 personnes en quelques semaines; sans doute un des épisodes les plus sombres du 20^ème siècle, dont les commémorations officielles ont commencé ce dimanche.

On reste en France. Après la politique étrangère, on s’intéresse maintenant à la politique nationale, avec un remaniement ministériel annoncé la semaine dernière, et qui a beaucoup surpris…

Le remaniement était prévu. Après l’annonce il y a deux semaines du départ de trois responsables du gouvernement français, on savait bien que le premier ministre allait devoir les remplacer. Ce qu’on ne savait pas, c’était le profil de leurs remplaçants. Lundi 1er avril, les doutes ont été levés. Sibeth Ndiaye prend la place de Benjamin Griveaux comme porte-parole de l’exécutif. Cédric O devient secrétaire d’État au numérique. Et Amélie de Montchalin occupera le poste de secrétaire d’État aux affaires européennes.

Les trois heureux élus ont plusieurs points communs : d’abord, leur jeunesse, p

On laisse de côté la France, mais on parle encore du parlement européen… Celui-ci a approuvé un texte qui va avoir une grande influence sur le quotidien des citoyens de l’Union européenne. Il s’agit de l’interdiction de certains plastiques d’ici 2021…

Le vote est presque passé inaperçu. C’était mercredi 27 mars, au cours de la dernière session plénière du parlement européen à Strasbourg. Le mercredi, c’est jour de vote dans l’hémicycle, et parmi les nombreux textes soumis aux eurodéputés, il y en a un qui va sans doute avoir une grande influence sur la vie des citoyens de l’Union. À une large majorité, les parlementaires ont soutenu une directive qui exige l’interdiction des plastiques à usage unique à partir de 2021.

Pour que ce soit plus clair, il faut préciser ce qu’on entend par plastiques à usage unique. Ce sont les couverts et assiett

On part maintenant vers l’Extrême-Orient : on va au Japon. Dans ce pays traditionnellement hermétique à ce qui vient de l’extérieur, une loi permet depuis début avril d’accueillir des travailleurs étrangers. Mais cela suscite beaucoup de scepticisme…

L’empire du Soleil Levant vit une petite révolution. Depuis le premier avril, très exactement : ce jour-là, la réforme migratoire est entrée en vigueur. Avec ce texte, et pour la première fois de son histoire, le Japon ouvre ses portes aux travailleurs immigrés peu qualifiés. C’est-à-dire, à des personnes destinées à travailler dans les secteurs de l’hôtellerie, de la construction ou des services aux personnes.

Le sujet a suscité un énorme débat au sein de la société japonaise. Le pays est habituellement hermétique aux travailleurs étrangers, à l’exception de ceux qui sont hautement qualifiés.

On revient du Japon. Direction Paris, la capitale française, pour finir sur une note culturelle : on parle de l’exposition de la collection Emil Bührle que l’on peut voir jusqu’en juillet au Musée Maillol. Une exposition qui suscite une polémique…

Autant le dire tout de suite : c’est une superbe exposition. La collection Emil Bührle, visible depuis fin mars au Musée Maillol de Paris, vaut le détour. Elle offre un condensé de ce qui se fait de mieux dans l’art moderne entre la fin du XIX^ème et le début du XX^ème siècle. Une soixantaine de peintures en tout, qui vont de Cézanne à Picasso en passant par Gauguin, Degas ou Van Gogh. En fait, aucun grand maître ne manque au rendez-vous.

Pourtant, la présence de la collection Emil Bührle au Musée Maillol a suscité la polémique dans la capitale française. Ce ne sont pas les œuvres qui choquent, m