Nous commençons notre tour d’horizon aux États-Unis où, à l’approche d’une élection décisive, tout le monde s’accorde au moins sur le fait qu’aucun jour ne ressemble au jour précédent.
Depuis le tout début de l’épidémie du Covid-19 aux États-Unis, il y a neuf mois déjà, Donald Trump a entrepris d’en nier le danger potentiel pour la population. Pendant que plus de 7 300 000 Américains contractaient la maladie et 209 000 d’entre eux en mouraient – l’un des taux de mortalité par habitant les plus élevés du monde – Trump n’a pas cessé d’insister que le virus serait bientôt vaincu. Il voyait dans la réalisation de ce vœu pieux et la relance économique qui s’ensuivrait les conditions nécessaires et suffisantes de sa réélection.
L’annonce, le 23 septembre, par le ministre français de la Santé, de nouvelles mesures sanitaires pour combattre l’épidémie de Covid-19 a été accueillie avec colère par les élus locaux de Marseille.
Dans la deuxième ville de France, récemment déclarée « zone d’alerte maximale » en raison d’une recrudescence du nombre d’infections, bars et restaurants devront fermer, de même que tout lieu public ne respectant pas un protocole sanitaire strict. Les nouvelles restrictions s’appliquent aussi à la ville voisine d’Aix-en-Provence et à toute la région environnante.
Ce retournement promet de frapper dur
En août dernier, avant que le ciel de San Francisco tourne à l’orange, la température dans la Vallée de la Mort a atteint 54,4 °C, un sommet historique pour la planète. Des dizaines de personnes sont mortes de chaleur à Phoenix, dans l’Arizona, qui a connu en juillet son mois le plus chaud jamais enregistré, un record d’ailleurs surpassé le mois suivant…
C’est sur ce fond de désastres en cascade – sécheresse embrasant les forêts de la Californie et de l’Oregon, tempêtes s’alignant dans l’Atlantique pour s’abattre sur l’Amérique du nord – que s’est déroulée la semaine du climat, du 21 au 27 sept
« Arthur Rimbaud et Paul Verlaine sont parmi les plus grands − sinon les plus grands − poètes de notre langue. Il se trouve qu’ils étaient aussi amants. Voilà pourquoi nous avons suggéré, avec un collectif d’intellectuels et d’écrivains du monde entier, leur entrée au Panthéon. »
Ainsi s’ouvre, dans Le Monde du 25 septembre, une tribune de l’éditeur Jean-Luc Barré en réponse à une « contre-pétition » qui s’oppose à cette « panthéonisation ». Le Panthéon est le mausolée national où reposent d’illustres écrivains français, parmi lesquels Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Alexandre Dumas, Victor Hu
Le 30 septembre, Emery Mwazulu Diyabanza, un Congolais de 42 ans établi en France, a comparu avec quatre autres personnes devant le tribunal correctionnel de Paris pour tentative de vol. Le groupe avait été interpellé le 12 juin au Musée du Quai Branly alors qu’il tentait d’emporter un poteau funéraire du 19ème siècle provenant du Tchad. Le délit est passible de dix ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.
L’œuvre a été reprise sans heurt par la police et, en garde à vue, les prévenus ont reconnu la matérialité des faits, mais ils contestent la volonté de réappropriation frauduleuse. Diy