L’Union européenne vient d’avoir 60 ans et elle cherche quelque chose à célébrer.
L’Europe à soixante ans
Il y a juste soixante ans, le 25 mars 1957, l’Allemagne, la France, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg signaient le Traité de Rome et s’engageaient à « établir les fondements d’une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens ».
Samedi dernier à Rome, c’est une Europe gonflée de 27 nations et, selon Le Monde, « en pleine tempête » qui a célébré son 60ème anniversaire. Des milliers de personnes – partisans et détracteurs de l’Union européenne – ont participé à différents cortèges dans la capitale italienne, dont le centre a été bouclé par d’importantes forces de l’ordre.
Il n’est pas facile de résumer en quelques mots ce dont souffre cette alliance, créée dans l’optimisme que la coopération et la solidarité bénéficieraient à tous. Mais beaucoup s’accordent pour dire que, quelque part, l’Union européenne a perdu son chemin.
Nouvelle-Zélande, terre d’asile face à l’incertitude
Le 14 mars, l’agence Associated Press annonçait que le nombre d’Américains ayant posé leur candidature pour l’obtention de la citoyenneté néo-zélandaise avait augmenté de 70% durant les 3 mois qui ont suivi l’élection de Donald Trump.
Le ministère de l’Intérieur néo-zélandais a aussi révélé que dans les deux jours qui ont suivi l’élection présidentielle, le site internet détaillant les conditions de naturalisation a été visité 4 146 fois par des Américains, contre 305 visites les deux mêmes jours, un mois plus tôt.
L’archipel néo-zélandais se trouve à 10 000 kilomètres de l’Amérique cont
Portraits d’expats « identitaires »
La nostalgie n’est plus ce qu’elle était, dit-on.
Un jour de 2014, Romain, un mécanicien lillois de 25 ans, a décidé de quitter la France. Quelque chose ne lui convenait plus dans le pays où il avait grandi. Et il avait envie d’aller voir ailleurs. Il a pris sa moto et a roulé, sans but, vers l’est. Il s’est retrouvé à Budapest, et il y est toujours.
C’est seulement après coup qu’il a réalisé ce qui l’incommodait en France : la diversité ethnique et culturelle. Et ce qui lui plaît en Hongrie : « Ici, il y a une homogénéité et je me sens chez moi, (parmi) des hommes de souche européenne,
Vingt mille fraises sous la terre
Une salade cultivée dans le sous-sol d’un parking… Des fraises fraîchement cueillies qui ont mûri dans un ancien conteneur maritime, dans le 12ème arrondissement de Paris… Une micro-ferme urbaine souterraine qui prévoit de produire 30 tonnes de fruits et légumes par an et 24 tonnes de champignons dans les 3 000 m2 d’un garage désaffecté…
Depuis quelques mois, une tranquille révolution est en cours dans les métropoles françaises, révèle Le Monde du 18 mars: des projets multiples, sous multiples formes, voient le jour. Ils ont pour but de réintroduire l’agriculture dans des environnements urb
Éloge de la marche
Que ce soit dans la ville où je réside ou dans n’importe quelle ville que je visite, la marche est l’une de mes activités préférées.
C’est à mon avis le meilleur moyen d’explorer une ville inconnue parce qu’on est forcé de regarder et de s’orienter (avec l’aide d’une carte, pas d’un GPS).
Mais j’arpente aussi régulièrement, et souvent pendant des heures, ma propre ville, pour deux raisons : le rythme de la marche est idéal pour stimuler la réflexion et j’adore observer les gens.
Bien sûr, la pression d’être constamment « occupé » a fait de la marche un luxe que, de nos jours, peu de g