C'est parce qu'elles ont décidé de s'opposer à une politique qu'elles jugent régressive que ces femmes ont battu le pavé. Aux États-Unis, en Europe, et même dans certains pays d'Afrique et d'Asie. Beaucoup y ont participé. Beaucoup, sauf mon amie Sonia…
États-Unis : quel sens pour la marche des femmes ?
Il y a quelques jours, j'ai appelé Sonia, l'une de mes amies new yorkaises. Après avoir passé en revue nos petits bonheurs et malheurs, nous nous sommes attaquées à la politique. Et dès qu'il a été question de Trump, passage obligé de toute conversation, nous lui avons réglé son compte en quelques phrases. Je pourrais les résumer ainsi : « c'est horrible ». Puis, j'ai demandé à Sonia si, comme l'an passé, elle allait participer à la marche des femmes à Manhattan. Sa réponse a été nette : « Mais pourquoi faire ? Qu'est-ce que cela va changer ? ». Vu sous cet angle, effectivement, cela ne change rien.
Avortement en Pologne : c'est - toujours - non
C'est un mercredi noir. À Varsovie, à Cracovie, à Lódz, à Wroclaw, à Szczecin. Elles défient le froid, la neige et la police, et elles marchent. Elles protestent et lancent même, pour certaines d'entre elles, des ballons de peinture rouge sur la devanture des partis politiques d'opposition qui n'ont pas eu le courage de voter. De voter pour qu’elles aient le choix, la possibilité d'avorter. Le 17 janvier au soir, à l'appel de différentes organisations citoyennes, une majorité de femmes descendent dans les rues des principales villes de Pologne pour dire leur refus du renforcement de la législa
Nice : la délation organisée
Elle s'appelle Reporty et c'est une nouvelle application pour mobile. Son but ? Renforcer la sécurité de Nice, une ville dont le nom renvoie d'abord aux grandes heures de la Côte d'Azur. La Baie des Anges, le Midi… hélas, en ce 15 janvier 2018, nous sommes loin de la carte postale. Très loin même, puisqu'une partie de la population est désormais autorisée à dénoncer l'autre. Cela rappelle les heures les plus sombres de la France. Du moins, dans l'esprit. Pourtant, tout part plutôt d'une bonne intention.
Pour lutter contre les incivilités, les petits et gros délits, le maire de cette splendide
Le Média, ou la télé de l'ultra-gauche
15 janvier, vingt heures. Ils sont tous là. Le Figaro, Libération, Le Monde, Le Point… tous devant leur écran pour voir le premier Journal Télévisé de la web télévision proche de Jean-Luc Mélenchon, Le Média. Cela fait des semaines qu'on nous annonce que nous allons voir ce que nous allons voir, que ces journalistes vont nous donner une leçon d'information et redresser la barre à gauche. Presque à l'extrême gauche. Alors évidemment, l'attente est grande. La déception, voire le sarcasme et l'ironie, le sont tout autant. Car le programme ne semble pas être à la hauteur des promesses.
Première dé
Catherine Deneuve prise au piège
Regrette-t-elle d'avoir apposé son nom à cette tribune ? Se sent-elle embarrassée de se voir vilipendée en France et à l'étranger ? Que pense réellement Catherine Deneuve ? Finalement, je ne le sais pas. Je ne peux que vous relater l'enchaînement des événements.
Le 9 janvier paraît une tribune dans Le Monde intitulée « Nous défendons une liberté d'importuner, indispensable à la liberté sexuelle. » Parmi la centaine de signataires qui s'oppose au mouvement #balancetonporc, jugé trop extrémiste, on trouve de tout : l'actrice Catherine Deneuve, l'écrivaine et critique d'art Catherine Millet ou Br