Bonjour. Nous sommes le 3 janvier 2018. Je m’appelle Marion et j'ai grand plaisir à vous retrouver pour un nouvel épisode de notre programme hebdomadaire. Permettez-moi d'abord de vous souhaiter une bonne et heureuse année 2018. Année riche, je l'espère, en bonnes surprises.

Parce que finalement le passé annonce souvent le futur, j'ai souhaité revenir, une dernière fois, sur quelques événements marquants de l'année qui vient de se terminer. Marquants en termes médiatiques, d'abord. Je pense par exemple à la libération de la parole des femmes, suite à l'affaire Weinstein ou, dans un domaine différent, au mariage, tant attendu au Royaume-Uni, entre le prince Harry et une actrice américaine. Les temps changent mais rien ne change…

En France, Paris est parvenu à obtenir les Jeux olympiques de 2024. Là encore on n'a pas fini d'en parler. Mais un autre événement a également attiré mon attention. Il est la marque d'une mentalité, d'un comportement irresponsable. Les médias nationaux en ont à peine parlé. Et pourtant, si les Américains ne nous avaient pas donné un coup de main, c'est le Potager du Roi du château de Versailles qui signait sa fin. Triste époque où, pour survivre, il faut savoir faire parler de soi ! C'était du moins vrai pour 2017. Voyons ce qui nous attend avec 2018...

On pensait que le scandale serait circonscrit à Hollywood… il a déferlé sur l'ensemble de la planète. L'affaire Weinstein a permis aux femmes de dénoncer les violences auxquelles elles sont soumises depuis des décennies. Pourquoi tout d’un coup, la parole se débloque partout dans le monde ? À quoi cette libération sert-elle ? Va-t-elle changer les rapports hommes-femmes ? Faut-il tout dire ? À quel moment assiste-t-on à une dérive ? C'est parce que ces interrogations me semblent essentielles que je vous propose de faire de ce sujet le Featured Topic de notre session de Speaking Studio cette semaine.

On en parle tellement qu’il semble que cela dure depuis des mois. Mais non, les révélations accusant le producteur américain Harvey Weinstein de harcèlement et agression sexuelle, publiées par le New York Times, ne remontent qu’au 5 octobre dernier. Elles ont depuis libéré la parole des femmes, de beaucoup de femmes, partout dans le monde. Comme par magie. L'onde de choc touche toute la planète. On ne peut que s'en réjouir, tout en se demandant quand même si, à la longue, on ne risque pas une insupportable dérive.

On est évidemment dans un tout autre cas de figure avec la nouvelle love story qui passionne la Grande-Bretagne. Et si on ignore comment le prince Harry a séduit l'actrice Meghan Markle, ou vice versa, on est au moins certain d'une chose : ce mariage royal redope un pays en plein Brexit.

Les mariages princiers en Angleterre sont des spectacles qui passionnent toujours. Sans doute car ils tiennent du conte de fées. Ou de l'image que l'on veut bien s'en faire. Or, après Charles et Diana, William et Kate, voici venu le tour du chouchou des Anglais, le prince Harry, et de l'Américaine Meghan Markle. Et le moins que l'on puisse dire c'est que cette love affaire s'avère être aussi une véritable aubaine pour le pays… qui en a bien besoin.

Bien que l’écroulement de l’économie britannique n’ait pas eu lieu après le référendum de juin 2016, l’entrée en vigueur du Brexit, en mars 2019, r

Là aussi, il est question de gros sous. Sans que les pauvres Parisiens comprennent bien la logique de la maire de Paris. Après avoir affirmé que les Jeux olympiques de 2024 étaient trop onéreux, elle s'est battue pour les avoir. Allez comprendre…

Depuis le 13 septembre dernier, c'est – hélas– officiel : Paris sera bien la ville hôte des Jeux olympiques 2024, qui se dérouleront du 2 au 18 août. La maire a d'abord feint l'étonnement d'ailleurs largement moqué avant de laisser exploser sa joie, bien réelle celle-ci. Un bonheur qui a le goût de la revanche, peut-être : la Ville Lumière a du s'incliner en 1992, 2008 et 2012 devant des rivaux plus forts qu'elle. 2017 aura donc été la bonne. Gageons qu'Anne Hidalgo veut aussi y voir un signe sur sa capacité à remporter l'impossible. Comme les municipales de 2020…

En tout cas, en mai 2014, quan

Si les responsables de la ville de Paris me semblent hélas incapables de tenir leur promesse, ceux du célèbre château de Versailles me paraissent encore pires. Si les Américains n'étaient pas là, où en serions-nous ?

Oserais-je vous avouer toutes nos faiblesses ? Oserais-je vous rappeler que le château de Versailles, monument français probablement le plus connu à travers le monde, était, il y a peu, à deux doigts de perdre le Potager du Roi ? Heureusement, une puissante fondation américaine va soutenir sa restauration. On est soulagé mais le symbole est plus qu'écorné. Quant à notre orgueil national…

Ce fameux potager dépassant 9 hectares a été voulu par Louis XIV et créé par Jean-Baptiste La Quintinie entre 1678 et 1683 pour nourrir le château. Il est classé monument historique depuis 1926 et inscrit au pa