Bonjour à toutes et à tous ! Bienvenue et merci d’être à l’écoute de notre podcast hebdomadaire. Je suis Nicolas, et en ce mercredi 12 août 2020, j’aimerais vous parler des protestations au Liban après l’explosion qui a détruit une partie de la capitale, Beyrouth, la semaine dernière. Avant cela, on s’intéressera aux inquiétudes du secteur viticole français face à la pandémie de Covid-19 et ses conséquences. On reviendra aussi sur l’inauguration du viaduc Saint Georges de Gênes, en Italie, deux ans après son effondrement. On découvrira en plus la bataille d’un groupe de femmes en France pour rendre hommage aux grandes compositrices de l’histoire, avant de terminer avec les grandes ambitions du Paris Saint-Germain dans la Ligue des Champions de football.

Tout de suite, on commence avec les soucis des vignerons français. À l’heure où les premières vendanges ont commencé dans le sud du pays, ils tirent la sonnette d’alarme : leur secteur a été particulièrement éprouvé par la pandémie…

Il y a 750 000 hectares de vignobles en France. Pour vous faire une idée, cela représente soixante-dix fois la superficie totale de Paris, la capitale. Il y a des vignes de partout ou presque : sur la côte atlantique, au bord de la Méditerranée, dans le grand Est et dans le Centre, le long de la Loire et du Rhône. En 2019, la France était d’ailleurs le deuxième producteur de vins dans le monde, juste derrière l’Italie, et le premier exportateur mondial. Ces quelques chiffres montrent bien l’importance du secteur viticole dans l’économie française.

C’est pourtant l’incertitude et l’inquiétude qu

On part au Liban maintenant. Huit jours après l’explosion qui a fait plus de 200 morts et des milliers de blessés, l’émotion reste forte à Beyrouth.

Plus de 200 morts, des dizaines de disparus, des milliers de blessés et des centaines de milliers de sans-abris : le bilan de l’explosion qui a secoué Beyrouth mardi 04 août est toujours provisoire, mais il est terrible. La moitié de la capitale du Liban a été touchée par la déflagration. Les raisons pour lesquelles plus de 2.700 tonnes de nitrate d’ammonium stockées dans le port de Beyrouth ont explosé ne sont pas encore connues, ce qui n’empêche pas les Libanais de demander des comptes. Une fois passés le choc des premiers jours et l’urgence pour retrouver des survivants et aider les blessés

Peut-être que Beyrouth pourrait s’inspirer, pour sa reconstruction, de ce qui s’est passé à Gênes. Il y a deux ans, le pont Morandi s’écroulait dans la ville du nord-ouest de l’Italie, faisant plusieurs dizaines de victimes. Les pouvoirs publics italiens ont su s’allier pour reconstruire le viaduc…

Le 14 août 2018, la ville de Gênes a vécu la journée la plus noire de son histoire récente. En fin de matinée ce jour-là, sous une pluie battante, le pont Morandi s’effondrait, entraînant dans sa chute des dizaines de véhicules qui circulaient sur le principal axe routier du nord-ouest de l’Italie.

Le bilan est terrible : 43 personnes sont mortes, dont plusieurs enfants. Les images qu’offre alors la capitale de la Ligurie sont dantesques : des tonnes de fer et de béton se sont écroulées sur la ville, et le pont brisé laisse une plaie béante qui coupe Gênes en deux.

La blessure ne se refermera j

Retour en France, pour vous parler d’une initiative originale et très constructive : une plateforme numérique qui nous fait découvrir les œuvres de compositrices souvent éclipsées, ou oubliées, par l’Histoire…

Mozart, Bach, Beethoven. Ce sont généralement les premiers noms qui nous viennent à l’esprit quand on parle de grands compositeurs. Et sans surprise, ce sont des hommes. Si on vous demande de citer le nom de compositrices célèbres, c’est tout de suite plus difficile, même pour les amateurs de musique classique. Éclipsées, marginalisées voire directement oubliées, les créatrices de musique ont souvent eu la vie dure au fil de l’histoire. Qui connaît, par exemple, l’italienne Francesca Caccini, la première femme qui aurait composé un opéra ? Qui se souvient de la française Élisabeth Jacquet de l

Après la culture, un peu de sport. Ce mercredi, c’est la reprise pour la Ligue des Champions de football. Reporté en raison de la pandémie de Covid-19, le plus prestigieux tournoi continental inaugure un format inédit au Portugal. Parmi les favoris, on retrouve le Paris Saint-Germain…

Paris peut-il le faire ? La question est sur toutes les bouches en France, alors que le club de la capitale reprend ce mercredi 12 août sa quête d’un premier grand sacre en Ligue des Champions de football. Interrompue en mars à cause de la pandémie de coronavirus, la plus prestigieuse compétition continentale a repris en plein mois d’août, avec un format inédit. Les huit équipes encore en lice vont s’affronter à Lisbonne entre le 12 et le 23 août dans des matchs à élimination directe. Une sorte de tournoi du KO : il ne faudra que trois rencontres pour devenir champion d’Europe !

En quart de fin