Commençons par l'avenir. Il se présente sous un nouveau jour en Italie. Mario Draghi, l'ex-président de la Banque centrale européenne, est désormais le Premier ministre de la péninsule. Cela pourrait bien changer le cours des choses. C'est un futur un peu chaotique qui s'est dessiné, cette semaine, entre les États-Unis et la Chine. Joe Biden a eu une conversation tendue avec Xi Jinping. Une franche explication. Chacun campe, finalement, sur ses positions. En France, c'est aussi vers l'avenir que se tourne Benoît Hamon. Cet ex-socialiste propose, depuis trois ans, d'instituer un revenu de base pour tous. Pour la première fois, il semble être entendu. Y compris par les partis politiques.
C'est dans le passé, en revanche, que nous renvoient les dernières mésaventures d'Audrey Pulvar. Cette candidate socialiste aux élections régionales avait fait un bon début de campagne jusqu'à ce qu'on lui reproche les agissements de son père. Enfin, je vous propose de partir en Amérique, sur les traces de l'artiste-peintre Frida Kahlo. C'était au début des années 30 et les Parisiens raffolent aujourd'hui de ces vingt-cinq photos totalement inédites. Une bouffée d'air frais, du monde d'avant.
Il appartient lui aussi au monde d'avant, mais va façonner celui d'après. Le 13 février, « Super Mario » est devenu le nouveau Premier ministre de l'Italie. Sa mission ? Sauver le pays. Une tâche qui ne fait pas peur à cet homme atypique.
La cérémonie d'investiture a été retransmise à la télévision. Elle s'est déroulée à Rome, au palais présidentiel, en présence du président italien, Sergio Mattarella. Le 13 février, Mario Draghi a donc officiellement prêté serment : « Je jure d'être loyal à la République », a déclaré l'ancien chef de la Banque centrale européenne (BCE). C'est ainsi que « Super Mario », comme l'ont surnommé ses admirateurs depuis la crise économico-financière d'il y a dix ans, est devenu le nouveau Premier ministre italien.
C'est une conversation téléphonique de deux heures, un échange d'une longueur inhabituelle qui s'est tenu dans la nuit du 10 au 11 février. Au bout du fil, dans le Bureau ovale, le président des États-Unis. De l'autre côté, son homologue chinois. Les deux hommes se connaissent « assez bien », reconnaît Joe Biden. Ils ont déjà eu des heures d'entretiens en privé, entre 2009 et 2017. Biden était à l'époque le vice-président de Barack Obama, Xi Jinping dirigeait déjà la République Populaire de Chine. Et le moins que l'on puisse dire c'est que le démocrate n'apprécie pas l'autocrate. « Il est très
L'idée commence à faire son chemin. Elle est même de plus en plus reprise par les partis politiques. Les uns parlent de « revenu de base », les autres reprennent l'expression de « revenu universel ». En fait, tous font allusion à la même chose : une somme mensuelle et fixe permettant à chacun de subvenir à ses besoins les plus élémentaires. Cette allocation serait versée par l’État. Sans exigence de contrepartie.
Longtemps moquée, cette proposition est portée par Benoît Hamon, pour la première fois, lors des élections présidentielles de 2017. Il était alors le candidat des socialistes. Face à
Les soutiens viennent de partout. Du très puissant journaliste de gauche Edwy Plenel, ou de l'une de ses consœurs, dans une tribune publiée par le quotidien Libération du 7 février, mais aussi de Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, et de la présidente de l'Assemblée des femmes, Laurence Rossignol. Ou encore d'intellectuelles, d'artistes.... La liste ne cesse de s'allonger.
Il faut dire que ce qui arrive à Audrey Pulvar, ex-journaliste de télévision reconvertie dans la politique, est assez étonnant. Alors qu'elle se présente aux élections régionales en Île-de-France
Ce n'est pas le moindre des paradoxes. Les musées du pays sont fermés depuis des semaines à cause de la pandémie de Covid, mais les galeries d'art, elles, restent bizarrement ouvertes. Et évidemment, elles ne désemplissent pas. Ainsi, chaque week-end des centaines de personnes font la queue à l'entrée de la Galerie de l'Instant, dans le vieux quartier du Marais, à Paris. L'affluence est telle que les propriétaires de ce lieu à la mode sont obligés de filtrer les arrivées. Et parfois, même, de refuser du public. Il est vrai que les occasions de se cultiver sont plutôt rares en ce moment, mais c