Washington a durci le ton avec l'Arabie Saoudite. Le pouvoir américain a autorisé la déclassification d'une note secrète désignant Mohammed ben Salmane comme le donneur d'ordre dans le meurtre du journaliste dissident Jamal Khashoggi. Une réorientation assumée de sa politique étrangère au Moyen-Orient. La preuve avec l'Iran aussi. L'administration Biden a montré sa force en tendant la main aux Mollahs. Le 21 février, un fragile accord entre Téhéran et les gendarmes de l'ONU sur le nucléaire a été signé. En diplomatie, il suffit souvent de vouloir pour pouvoir.
En France, l’État s'efforce de maintenir l'ordre, mais les guerres entre bandes rivales font des ravages. Nous avons eu trois morts en une semaine. Que peut un gouvernement contre la violence et le désœuvrement d'une partie des jeunes ?
À Lyon, le maire écologiste a tranché : les cantines ne serviront plus de viande. Pour l'instant. Il s'agit de raccourcir le temps des repas avec un menu unique. Le volontarisme de l'édile permettra-t-il de lutter efficacement contre le Covid ?
Enfin, les villes de Nice et Dunkerque sont reconfinées. Le week-end. D'autres départements vont suivre. Le gouvernement vient d'annoncer cette mesure diversement appréciée. Elle en dit surtout long sur l'incapacité de nos dirigeants à nous faire revenir à une vie normale.
Aux États-Unis, l'heure est au changement. De ton, de méthode aussi. Le 26 février, un rapport des services secrets a accusé le prince héritier d'Arabie Saoudite d'avoir commandité un meurtre. On entre dans la grande diplomatie.
Ce sont quatre pages, quatre petites pages, qui pèsent très lourd. Il s'agit du rapport des services secrets américains qui accuse le prince Mohammed ben Salmane, alias MBS, véritable chef de l'Arabie Saoudite, d'avoir « validé » l'assassinat du journaliste d'opposition Jamal Khashoggi, en 2018. Ces informations ont été rendues publiques le 26 février, à la demande de Joe Biden. Son prédécesseur, Trump, avait refusé de les déclassifier. C'est un premier tournant dans la politique des États-Unis vis-à-vis de Riyad. Est-ce la fin de l'indulgence?
C'est un premier pas, encore très fragile, mais une petite avancée quand même. Le 21 février, l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont trouvé un compromis. Il s'agit de maintenir une surveillance des activités nucléaires de l'Iran. Et, à terme, d'empêcher Téhéran de se doter de l'arme atomique.
Cet accord, conclu le 20 février, est valable trois mois et révocable à tout moment. Concrètement, il prévoit de garder le même nombre d'inspecteurs de l'ONU dans le pays. Ces gendarmes du nucléaire sont autorisés à contrôler les sites sans prévenir. Mais le pays des Mollahs a
La semaine aura été sanglante. Le 21 février, une dispute éclate près du collège de la petite ville de Saint-Chéron, à près de cinquante kilomètres au sud de Paris. D'un côté, les collégiens de cette bourgade de 5000 habitants. De l'autre, des élèves de Dourdan, commune située dix kilomètres plus loin. Ils sont une dizaine. Depuis cet été, ils s'invectivent et se provoquent mutuellement, sur les réseaux sociaux. Mais ce jour-là, la confrontation est réelle. Ils se battent à coups de pieds et de poings. Puis, c'est le geste de trop. Un mineur donne un coup de couteau à une adolescente qui tente
Fini les steaks hachés, le rosbif, le poulet... Depuis le 22 février, les élèves des écoles publiques de la ville de Lyon se voient uniquement proposer des menus sans viande à la cantine. C'est une décision du maire écologiste de la métropole. Elle ne cesse de susciter la polémique.
À l'origine de cette mesure, il y a, semble-t-il, la demande de l'Éducation nationale : établir une distance de deux mètres entre les élèves à table. Ils sont moins nombreux à manger en même temps. D'où l'idée de l'édile de Lyon de raccourcir la durée des repas afin de pouvoir augmenter le nombre de services. Afin
Finalement, la décision est tombée. Le 22 février, le préfet des Alpes-Maritimes, le département qui couvre la région de Nice, a annoncé la nouvelle : reconfinement partiel durant les deux prochains week-ends. Au moins. Concrètement, du vendredi soir à 18 heures au lundi matin à 6 heures. Cette mise sous cloche concerne la ville de Nice, ainsi que 63 autres qui s'étendent de Menton à Théoule-sur-Mer, le long du littoral.
Dans cette aire urbaine, les commerces de plus de 5 000 m² vont fermer, à l’exception des boutiques alimentaires et des pharmacies. Pour ces activités, le « click and collect