En France, c'est la pré-rentrée. Chacun se prépare pour les batailles des prochaines semaines et annonce ses intentions. Brigitte Macron va entrer en scène avec une sorte de statut officiel, tandis que Jean-Luc Mélenchon prévoit déjà des manifestations pour septembre. Mais c’est surtout sur sa complaisance vis-à-vis du Venezuela que son attitude pose problème. En télé aussi, on remet les compteurs à zéro. Le journaliste vedette de France 2 débarque sur la chaîne privée LCI. La bataille de l'audimat est lancée. On va en parler…
On va parler du terrorisme aussi, malheureusement. Ou, plus exactement, de la meilleure façon de réagir à ces attaques qui veulent éradiquer le monde dans lequel nous vivons. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise attitude, il n'y a que des sensibilités et des points de vue fluctuants. Voici les miens....
Barcelone : la marche de la protestation
C'est une réflexion d'une amie qui m'a mis la puce à l'oreille. Nous étions le 26 août, et les médias français tournaient tous en boucle. Il n'y en avait que pour la manifestation contre la terreur, prévue en fin de journée à Barcelone. Organisée par le gouvernement catalan et la mairie de la capitale régionale, cette marche devait exprimer un refus de la terreur, neuf jours après les attentats qui ont frappé la ville et la station balnéaire de Cambrils. Attentats qui ont fait, jusqu'à présent, seize morts et plus d'une centaine de blessés de trente-cinq nationalités différentes.
On ne pouvait donc pas entendre parler d'autre chose. Magie de la mondialisation.... Et là, cette amie m'a dit, tout de go : « C'est n'importe quoi, cette manifestation. Cela n'a aucun sens ». Interloquée par cette remarque à rebours de l'ambiance générale, je n'ai d'abord pas su quoi répondre. Puis, j'ai réalisé que je n'y avais jamais réellement réfléchi.
Le Pape à Moscou : une bonne idée ?
Je vais vous faire une confession. Lorsque j'entends prononcer le nom du pape François, je pense immédiatement… religion, Vatican, faste, argent, scandales… mais beaucoup plus rarement politique et diplomatie. Eh bien, j'ai tort. Cette conception étriquée de la fonction papale traduit au fond un manque de réflexion teintée d'ignorance. Je le reconnais bien volontiers, mea culpa !
Mais comme j'imagine que cette inculture est malheureusement partagée par quelques-uns, je voudrais vous parler de la visite du cardinal Parolin, numéro 2 du Vatican et très proche du souverain pontife, qui a eu li
Brigitte Macron : un statut officialisé
Brigitte Macron, ça vous dit quelque chose ? Mais si, vous savez, notre Première dame. Cette chicissime sexagénaire – elle a 64 ans – qui a épousé notre Président, de vingt-cinq ans son cadet. Toujours tirée à quatre épingles et souriante, « Bibi » est adorée des Français. Il suffit qu'un journal la mette en couverture pour que ses ventes explosent, tant la femme intrigue et son histoire d'amour fait fantasmer. On nous l'a dit et répété, elle a tout abandonné pour lui et lui ne se sépare jamais d'elle. D'où cette promesse pendant la campagne électorale de lui donner un véritable statut juridi
Jean-Luc Mélenchon et sa gênante admiration pour le modèle vénézuélien
Mais qu'est-ce qui se passe ? On ne vous entend plus. Vous, d'habitude si prompt à dénoncer les abus, crier au scandale, pointer du doigt la plus petite des irrégularités, là, plus rien. Silence radio dès lors qu'il s'agit du Venezuela. Vous ne dites rien de la faillite économique et sociale de ce pays riche, vous n'avez pas un mot pour condamner la terrible répression qui sévit dans le pays depuis des semaines, des mois. Vous ne commentez même pas la mise en place de la Constituante qui a privé l'Assemblée nationale de beaucoup de ses pouvoirs.
C'est à se demander si vous êtes revenu de v
Le renvoi de David Pujadas, histoire d'un paradoxe
Il ne se doute de rien. Comme à son habitude depuis seize ans, le journaliste vedette de la seconde chaîne de télévision publique, France 2, rejoint son fauteuil sur le plateau. Il est presque vingt heures en ce 8 juin et David Pujadas s'apprête à présenter son 2 575 ème journal télévisé. Son dernier. Les vingt premières minutes se déroulent comme toujours : le quinquagénaire lance en quelques phrases les sujets les uns après les autres. Parfois, il se fend d'un petit sourire bienveillant.
Puis, à 20 h 20, le scénario déraille. Pujadas voit débouler dans le studio, en direct, une centaine